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Valeor Services : Des ambitions nationales avec les poêles Aäsgard
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Valeor Services : Des ambitions nationales avec les poêles Aäsgard

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Valeor Services fait du déploiement de ses magasins de poêles scandinaves Aäsgard le moteur de sa croissance. Le développement de l'enseigne, via un réseau franchisé, va s'accélérer.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Objectif 50 magasins en 2020. Cogérants associés du groupe Valeor Services à Grâces, Olivier Chaudet et Arnaud Monnier se sont fixés des objectifs précis et ambitieux pour le déploiement de leur enseigne de vente de poêles scandinaves Aäsgard. « Pour notre entreprise, qui exploite historiquement neuf magasins de cuisines Schmidt et Cuisinella sur toute la Bretagne, le marché du poêle est devenu l'axe central de notre croissance. En moins de 10 ans, nous sommes parvenus à créer un véritable concept qui aujourd'hui intéresse au-delà de notre bassin historique. »

Un rôle de locomotive
Avec huit unités exploitées en direct - la dernière ayant récemment ouvert ses portes à Saint-Nazaire -, Aäsgard s'impose effectivement petit à petit comme une référence, à l'échelle nationale dans un secteur aux perspectives aussi prometteuses que concurrentielles. « Notre univers est en pleine mutation. Dans cette dynamique, nous sommes persuadés que seuls les intervenants de taille significative tireront leur épingle du jeu. Bien sûr, il restera encore quelques cheministes locaux, comme des ébénistes pour les cuisines, mais le gros du marché se traitera à une plus grande échelle. Nous mettons tout en oeuvre pour prendre le train en marche, voire même en être l'une des locomotives. »

Des ambitions nationales
Valeor Services entend notamment passer la vitesse supérieure avec le déploiement d'un réseau de franchisés sur tout l'Hexagone. « En 2014, nous avons participé, pour la première fois, au salon de la franchise à Paris. L'objectif était surtout de tester notre concept et de voir si nos arguments pouvaient séduire. » Bien en a pris les deux associés. En quelques mois, sept nouveaux points de vente ont ouvert, ou vont ouvrir, leurs portes. « Caen, Perpignan et Angers sont déjà en exploitation. Laval, Tours, Bordeaux et Blois vont nous rejoindre après l'été. »

30 % au-dessus du marché
Le contingent de franchisés devrait grossir rapidement tant l'engouement pour Aäsgard ne retombe pas. « Notre deuxième participation au salon de la franchise, en 2015, a entraîné une cinquantaine de prospects supplémentaires. Bien entendu, tous n'iront pas au bout mais les perspectives sont intéressantes dans de nombreux cas. » Il faut dire que le projet proposé par Arnaud Monnier et Olivier Chaudet a de quoi plaire. Avec un investissement de 350.000 euros, dont un droit d'entrée de 25.000 euros pour ouvrir un point de vente, Aäsgard, fort d'un partenariat avec le fabricant suédois Contura, se positionne comme une enseigne haut de gamme. « Le chiffre d'affaires moyen de nos magasins, d'une surface de 350 m², est de 1,5 million d'euros, soit 30 % au-dessus des standards du marché. » Valeor Services séduit également par la possibilité offerte aux porteurs de projets de déployer, en parallèle, la deuxième enseigne du groupe, Iceberg, positionnée sur un créneau entrée de gamme.

Structurer le back-office
« Nous avons choisi de segmenter avec une niche actuellement inexploitée. C'est une offre autonome mais complémentaire en terme de prix. » Conscients du potentiel de développement de leur marque, Arnaud Monnier et Olivier Chaudet n'entendent toutefois pas céder aux sirènes de la précipitation. « Nous sommes les premiers surpris de cet engouement. Cela nous amène à avancer avec prudence pour conforter notre modèle et surtout structurer le back-office. »

Le « pote » Christophe
Valeor Services peut compter sur l'expérience acquise via son pôle cuisine. « Avec 9 magasins en gestion directe en Bretagne, cette filiale, encore très rentable, a facilité nos projets de développement. C'est d'autant plus facile de parler franchise pour Aäsgard que nous le vivons au quotidien avec Schmidt et Cuisinella. » Du haut de son nuage, il y en a un qui doit être heureux de voir ses deux « potes » réussir ce qu'il avait véritablement débuté à trois en 2006. Disparu en 2012, Christophe Le Peuch avait grandement contribué à l'essor de l'un des groupes de distribution les plus prometteurs des Côtes-d'Armor.

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