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Un huitième franchissement de la Seine inauguré à Rouen
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Un huitième franchissement de la Seine inauguré à Rouen

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L’Union portuaire rouennaise (UPR) a mis en place un huitième franchissement de la Seine à Rouen via une navette fluviale. Financé à hauteur de 150 000 euros par la métropole Rouen Normandie, le service est en phase de test.

— Photo : Alan Aubry/Métropole Rouen Normandie

Le huitième fanchissement de la Seine à Rouen est opéré depuis le 15 juillet au moyen de la vedette catamaran cabinée Félix-de-Azara. Accessible gratuitement, celle-ci effectue la navette d’une rive à l’autre entre les ponts Guillaume-le-Conquérant et Flaubert (via les pontons du Grand Port Maritime de Rouen et de la Métropole Rouen Normandie). Le bateau offre 49 places assises et peut accueillir quelques bicyclettes. Il présente la particularité d’être propulsé par la seule énergie solaire. Doté de 150 m2 de panneaux qui alimentent 2 moteurs de 8 kilowattheures, il dispose au minimum de 8 heures d’autonomie.

L’Union portuaire rouennaise à la manœuvre

Le service est assuré quotidiennement aux heures de pointe (matin, midi et soir) et toute la journée le dimanche. Il est lancé pour une période de quatre mois. Un bilan sera dressé début novembre pour envisager sa pérennité et son éventuelle diversification de l’offre.

L’initiative de cette solution innovante revient à l’Union portuaire rouennaise (UPR). Sa vice-présidente Catherine Cornu, pilote de Seine, a travaillé cette solution navette avec la Métropole Rouen Normandie, qui l’a financée à hauteur de 150 000 euros. Haropa-Port de Rouen, Engie, Transdev et le torréfacteur Segafredo Zanetti France figurent parmi les soutiens.

Une solution pérenne ?

Le Félix-de-Azara utilise le concept Hélios Propulsion. Il a été construit à Yverdon, en Suisse, pour être utilisé sur l’Ebre lors de l’Exposition Universelle de Saragosse de 2008. On l’a depuis lors vu évoluer à Paris, à Lille et à Lyon. Il est affrété pour une période probatoire de quatre mois par l’UPR, qui en assure l’exploitation. Elle pourrait même l’acquérir si l’essai est concluant. « Aux Rouennais de se l’approprier », souhaite Pascal Gabet, directeur général du Grand Port Maritime de Rouen. « Les acteurs de la communauté portuaire rouennaise ont fait le maximum pour la réussite de l’expérimentation », se réjouit Christian Boulocher, président de l'UPR, citant notamment la Coopérative Maritime de Lamanage et le manutentionnaire Promaritime.

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