Palamy a intégré en 2007 à Brive-la-Gaillarde (Corrèze) la société BRJ, qui emploie une soixantaine de personnes pour un chiffre d’affaires de 17 millions d’euros. " BRJ a une activité très complémentaire de la nôtre, explique Patrick Proux, avec l’impression et le complexage. Nous y investissons aussi régulièrement et nous avons beaucoup de clients communs aux deux entreprises. La communication des deux entreprises est d’ailleurs elle aussi commune. " Palamy et BRJ forment Finpal, une holding qui possède 100 % des parts du groupe. Les deux entreprises réunies pèsent au total 62 millions de chiffre d’affaires pour environ 210 salariés.
Cet été, Finpal a réorganisé son capital en intégrant quatre de ses cadres historiques. "Je demeure majoritaire mais nous avons procédé à des changements dans l’actionnariat du groupe, à l’occasion du départ en retraite de mon frère Bruno, ajoute Patrick Proux. Le directeur de BRJ, le responsable commercial, le directeur financier et le directeur industriel de Palamy m’ont ainsi rejoint au sein de la holding. Le crédit Mutuel Equity accompagne l’opération. Ce montage a permis de sortir en douceur un actionnaire qui pesait 15 à 20 % du groupe et de faire participer encore plus de cadres à l’aventure. ".
Depuis le début de la crise sanitaire, l’entreprise Palamy comme BRJ, a été particulièrement sollicitée pour répondre aux besoins de ses clients du secteur agroalimentaire et l’activité est toujours soutenue. En revanche, c’est du côté du coût des matières premières que le bât blesse. Comme le bois ou l’acier, le prix de la tonne de polyéthylène a flambé et a quasiment doublé en raison de la crise sanitaire et de la forte demande. Il est passé en 6 mois de 1 250 euros à 2 300 euros.
