Sadal Engineering s’est fait plus qu’un nom depuis son lancement en 2017. Créé et toujours dirigé par Vincent Denis, ce laboratoire privé de recherche poursuit son développement dans le domaine de la conception de solutions innovantes autour des objets connectés. "Nous sommes surtout connus pour les projets que nous avons menés dans le domaine de la défense mais nous ne faisons pas que cela. Et nous ne sommes pas implantés à Guer, non loin du camp militaire de Saint-Cyr Coëtquidan pour cela", précise Vincent Denis. Si le laboratoire poursuit ses collaborations dans le domaine de la défense, il a aussi ouvert le champ du secteur B to B. "Sadal Engineering a la particularité de s’appuyer sur une équipe pluridisciplinaire de sept personnes avec des spécialités en mécanique, électronique et informatique. Ce n’est pas très courant de rassembler ces compétences. Aujourd’hui, nous sommes donc en mesure de proposer nos services à l’industrie, aux biotechs et aux services à la personne par exemple."
Co-innovation et association
Sadal travaille ainsi sur des projets assez longs, excédant 18 mois comme c’est le cas actuellement avec l’Agence Nationale de la Recherche, elle s’est aussi ouvert le champ de collaborations locales. La TPE a ainsi répondu aux besoins de l’entreprise de transports et de bus urbains Linevia (200 salariés et 13 M€ de CA), également implantée à Guer. Au terme de deux années de recherche et de développement, elle a imaginé Charly, un système qui permet d’éviter l’oubli d’enfants dans les bus scolaires en fin de service. Cette collaboration va au-delà de l’innovation car les deux sociétés ont choisi de faire de Charly, une première brique de solutions innovantes dans les transports de voyageurs en co-fondant une start-up dénommée Kanopé Innovations. "Selon les projets, nous pouvons aussi avoir une logique de prises de parts dans certaines sociétés." Actuellement, Sadal débute un travail avec une start-up morbihannaise autour d’innovations dans le service à la personne.
Construction de locaux
Si l’entreprise va passer de 500 000 euros à près d’un million d’euros de chiffre d’affaires, Vincent Denis entend désormais passer à la vitesse supérieure en matière de développement commercial. "Nous fonctionnions jusqu’alors avec de la recommandation. Il faut aller au-delà et répondre aux besoins d’entreprises locales notamment." Suivie par la technopole de l’agglomération vannetaise, Vipe, l’entreprise vient d’intégrer l’accélérateur commercial Biz’Activ, pour une durée d’un an. En parallèle, elle va se doter de ses propres locaux. Locataire de locaux au sein de la pépinière industrielle d’Oust Brocéliande Communauté, la TPE est aujourd’hui à l’étroit et va investir. "Nous demeurons sur la zone du Val Coric mais nous disposerons d’un bâtiment de 750 m², soit le double d’aujourd’hui, sur une parcelle de 2 500m². Ces locaux seront adaptés à notre façon de travailler." Le bâtiment tendra à l’autonomie énergétique avec des panneaux solaires, de la récupération d’eau, une isolation maximale, etc. et un recours à la domotique. La livraison du site interviendra dans les mois qui suivent.
