LM Manutention pousse les murs à Sablé-sur-Sarthe. L’entreprise spécialisée dans la vente, la location et la maintenance de matériel de manutention (chariots élévateurs, gerbeurs, transpalettes, etc.) a en effet investi 400 000 euros dans la construction d’un bâtiment neuf dédié à son antenne sabolienne, active depuis 2013. « Nous l’avons créé comme un point de SAV avec deux techniciens. C’est un site que l’on agrandit avec l’intention de recruter à moyen terme afin de rayonner dans le sud-Sarthe et les départements limitrophes », explique Vianney Lagoute, dirigeant de LM Manutention. Une société qu’il a reprise en 2011 et qui réalise à présent 6 millions d’euros de chiffre d’affaires. Avec la livraison en novembre dernier de ses locaux sabolien, le spécialiste de la manutention clôt ainsi le chapitre de ses investissements immobiliers. En 2019, l’entreprise a en effet consacré 1,5 million d’euros à l’achat et l’aménagement de son nouveau siège social de 1 900 m², toujours situé en zone industrielle sud du Mans. « C’est un bel outil de travail, qui nous permet de valoriser nos métiers techniques et d’améliorer notre organisation. C’est motivant pour les équipes. »
Manque de visibilité
LM Manutention emploie en effet 40 personnes réparties au Mans, Sablé-sur-Sarthe mais également à Tours et à Luceau, à côté de Château-du-Loir. Cette dernière implantation est née de l’acquisition il y a deux ans de la société Hydro Manutention, qui emploie aujourd’hui une dizaine de personnes et affiche un chiffre d’affaires de 1,6 million d’euros. « C’est un confrère que nous avons racheté, nous gardons le nom car l’entreprise est très connue localement. Avec notre agence de Sablé et Hydro Manutention, nous verrouillons le sud-Sarthe », appuie l’entrepreneur. Un maillage permettant à LM Manutention de revendiquer 2 500 clients, industriels et artisans, en Sarthe, Mayenne, Orne et Indre-et-Loire. Néanmoins, l’entreprise a subi, elle aussi, les conséquences de la crise sanitaire et déplore un manque de visibilité. « Depuis mars, nous avons perdu un million d’euros de chiffre d’affaires. Le PGE nous a aidés, là-dessus l’État a joué le jeu. Mais il faut nous laisser travailler ! Si les clients ne nous voient pas, ils nous oublient », insiste Vianney Lagoute.
