L’entreprise sarthoise Ciitélécom (1,8 M€ de CA en 2023) a été choisie pour mettre en place son système d’alerte à Paris La Défense. Une trentaine de collaborateurs de l’établissement public de l’exploitation du quartier d’affaires, administrateurs et informaticiens, ont été formés à l’automate TéléAlerte.
Une capacité d’envoi de 330 000 alertes par heure
L’outil sarthois permet de "contacter rapidement, massivement mais de façon ciblée, les tours, les établissements recevant du public et les occupants de la zone" en cas d’incidents et d’événements majeurs. Par exemple, il peut s’agir d’annonces de manifestations, de vols de drones, d’accidents de transport ou de feu de tunnel sur le périphérique parisien, mais aussi d’actes malveillants.
La plateforme de Ciitélécom présente une capacité d’envoi de 330 000 alertes par heure sur différents canaux de communication. "Nous garantissons la réception des SMS d’alerte en moins de dix secondes, une performance rendue possible grâce à l’utilisation d’un canal dédie", affirme Philippe Jauneau, PDG et fondateur en 1990 de CiiTélécom (17 salariés ; 1,8 M€ de CA en 2023). L’outil peut également envoyer des messages préenregistrés et relatifs à diverses situations de crise par mail, téléphone, panneaux d’affichage dans les halls, etc.
Harmoniser les outils de La Défense avec la préfecture
Après une étude d’impact menée en mars 2023, la solution proposée s’appuie sur une base de 600 à 700 contacts, représentant l’intégralité des PC de sécurité des tours du quartier, explique la PME sarthoise. Cette base peut être enrichie à partir de l’annuaire universel et d’inscriptions volontaires.
La solution de CiiTélécom correspond à "notre volonté d’harmoniser nos outils avec d’autres acteurs majeurs comme la préfecture. Elle nous offre plus de réactivité et la possibilité pour tous nos contacts de mettre à jour leurs coordonnées", commente Marie-Laure Bettoli, directrice de la prévention et de la sécurité de tout le site.
Le contrat a été signé par le biais de l’Ugap, centrale d’achat des marchés publics, pour une durée d’un an, renouvelable trois fois.