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La santé des dirigeants d'entreprises artisanales des Pays de la Loire s'améliore
Pays de la Loire # Industrie # Conjoncture

La santé des dirigeants d'entreprises artisanales des Pays de la Loire s'améliore

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Globalement, l'état de santé des dirigeants d'entreprises artisanales s'améliore dans les Pays de la Loire, après deux années éprouvantes de crise sanitaire. C'est ce qui ressort de l'étude menée conjointement par Harmonie Mutuelle et la Chambre de Métiers et de l'Artisanat des Pays de la Loire.

Selon une étude d'Harmonie Mutuelle et de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat des Pays de la Loire, 66 % des dirigeants d'entreprises artisanales régionaux éprouvent des difficultés à concilier vie professionnelle et personnelle, soit 2 % de plus qu'en 2020 — Photo : Lise Verbeke/JDE

80 000 dirigeants, 156 000 salariés, soit un emploi sur six et une entreprise sur quatre : c’est le poids de l’artisanat dans les Pays de la Loire. Deux ans après le début de la crise sanitaire et leur dernière étude, Harmonie Mutuelle et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Pays de la Loire ont réinterrogé les dirigeants d’entreprises artisanales sur leur état de santé. 521 ont répondu.

Un état de santé globalement bon

En 2021, 84 % d’entre eux ont jugé leur état de santé globalement bon, un chiffre stable par rapport à l’année précédente. Les dirigeants d’entreprises artisanales sont moins nombreux à avoir un rythme de travail effréné. Ils sont ainsi 10 % de moins à travailler plus de 50 heures par semaine et 8 % de moins à effectuer plus de 50 heures hebdomadaires par rapport à 2020.

La fatigue est en baisse également. 30 % des artisans, soit quatre points de moins qu’en 2020, éprouvent des difficultés de sommeil fréquentes et 42 % se sentent épuisés en permanence, contre 44 % en 2020.

Un équilibre difficile entre vie professionnelle et personnelle

Ce volume d’heures travaillées moins élevé n’améliore toutefois pas l’équilibre de vie des artisans. 66 % des personnes interrogées, soit 2 % de plus par rapport à 2020, éprouvent des difficultés à concilier vie professionnelle et personnelle. Lorsqu’il s’agit d’un arrêt prescrit par un médecin, 74 % estiment ne pas pouvoir s’arrêter par manque de personnel et par peur d’incidences financières (+7 % par rapport à 2020).

Quant au stress, il est en recul de 15 % par rapport à 2020. Mais les raisons de l’anxiété des artisans restent aussi importantes et un nouveau facteur de stress est mentionné par 38 % des répondants : la surcharge cognitive. Celle-ci est peut-être en lien avec la hausse d’activité, qui a concerné 39 % des artisans en 2021.

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