C’est un réseau qui se renouvelle régulièrement, du fait même des personnes qui en font partie : des cadres et managers expérimentés, en transition pour la plupart (mais aussi en poste), et qui retrouvent un emploi au bout de 9 mois en moyenne. In’Situ Développement, association rennaise fondée en 2012, n’en demeure pas moins un réseau de référence sur la place rennaise et en Bretagne, avec ses 140 membres actuels. Il est ainsi régulièrement recommandé par l’Apec et les agences RH locales aux personnes en recherche d’emploi - plutôt des profils managers d’équipes ou de projets - qui souhaiteraient élargir leur cercle.
« In’Situ est un réseau qui permet de rencontrer des pairs, des personnes qui me ressemblent dans l’expertise et la tranche d’âge », témoigne Valérie Gilot, qui a intégré l’association, avec l’idée d’une reconversion dans l’hôtellerie, après 20 ans comme directrice de magasin au sein de la chaîne de parfumerie Marionnaud.
Sortir de l’isolement
« Le fil rouge c’est d’accompagner des périodes de transition avec, comme objectif numéro un, de sortir de l’isolement », complète Jérôme Laurière. Ce chef des ventes aguerri, passé par France Loisirs, SFR et La Poste, préside l’association depuis un an, tout en étant également le responsable des Dirigeants Commerciaux de France (DCF) de Rennes, un autre réseau.
Pour intégrer In’Situ Développement (adhésion à partir de 35 €/an), les nouveaux membres doivent répondre à deux critères principaux : avoir le bon profil et partager des valeurs de bienveillance, d’engagement participatif, d’échange et d’ouverture aux autres.
« Vivier de compétences »
Pour créer du lien, des plénières sont organisées tous les lundis matins pour échanger sur la vie de l’association. Les membres sont également invités à s’impliquer dans l’organisation de matinales et/ou de soirées qui touchent au monde de l’entreprise. In’Situ organisera par exemple le 15 octobre, à la CCI Ille-et-Vilaine, une soirée sur l’employabilité des seniors. « On parle beaucoup des 'millennials' mais moins des gens expérimentés, regrette Jérôme Laurière. Le brassage intergénérationnel est pourtant essentiel. À 45 ou 50 ans, on peut être 'frais' dans sa tête et montrer plein de belles choses. »
Ce type de soirées, avec 200 invités attendus environ, est également une occasion pour le réseau de se faire connaître de l’écosystème. « Nous cherchons à nous rapprocher des incubateurs et des entreprises du bassin rennais dans l’idée d’organiser des événements et de faire intervenir nos experts », lance d’ailleurs Carine Antunes, en charge des partenariats.
