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Fip l’Objet Pub montre à ses clients comment faire mieux avec moins
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Fip l’Objet Pub montre à ses clients comment faire mieux avec moins

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Adieu le gadget, l’objet publicitaire est aujourd’hui pérenne et écoresponsable, et made in France quand cela est possible. En 35 ans d’activité dans le secteur, la société familiale niçoise Fip, qui compte aussi une agence à Aix-en-Provence, a vu les demandes de ses clients changer nettement depuis le Covid.

Anton Hassoun dirige l’entreprise FIP l’Objet Pub implantée quartier Saint-Isidore à Nice — Photo : Olivia Oreggia

Le showroom de Fip l’Objet Pub (10 collaborateurs, CA 2023 prévisionnel : 2 M€) attise la curiosité. Il y a un petit côté caverne d’Ali Baba dans tous ses articles publicitaires. Des classiques stylos, casquettes ou porte-clés, aux plus surprenants comme cette graine gravée d’un logo au choix, qui restera comme par magie sur les feuilles une fois que la plante aura poussé. "Plus de la moitié des objets ont désormais une forte tendance RSE, analyse Anton Hassoun, dirigeant de la société niçoise fondée par son père il y a trente-cinq ans. Les clients veulent du sens, des objets utiles, pérennes et qui polluent le moins possible."

La fin du "stylo chinois à 10 centimes"

Fondateur par ailleurs de l’association Med in Nice qui transforme des bouchons plastiques en objets comme des jetons de caddie ou des clés USB, le patron azuréen source depuis des années un maximum de ces articles en Europe. Mais la tendance écoresponsable globale est plus récente. "Depuis le Covid, l’offre a véritablement explosé. Il y a dix ans, si vous vouliez faire de la RSE, il n’y avait que trois articles : un mauvais stylo en carton, un carnet en carton et un gobelet en plastique recyclé. Aujourd’hui, c’est l’inverse. Cela va de pair avec la relocalisation car même si la demande est là, il faut l’offre." Là encore, les choses évoluent. "Le stylo chinois à dix centimes n’existe quasi plus", assure Anton Hassoun. "Aux tote bags (sacs en tissu) fabriqués en Inde succède ces derniers mois une nette inclination pour ceux fabriqués en France, en coton bio de préférence.

Pour de petites séries, Fip l’Objet Pub peut proposer à ses clients des mugs fabriqués par une entreprise de Vallauris — Photo : Olivia Oreggia

Idem pour les gobelets en biocomposite, les gourdes en plastique recyclé et bouchon en bois de hêtre (qui ont fait fureur au dernier Monaco Yacht Show) ou les mugs, autre must de l’objet publicitaire. "Nous travaillons avec une petite entreprise de céramique de Vallauris. Des mugs français, je n’en avais jamais vendu ! Nous en faisons fabriquer désormais pour le Crédit Agricole ou le ministère de l’Agriculture. Les prix sont certes 2,5 à 3 fois plus élevés, néanmoins ce que nous conseillons aux entreprises est de faire moins mais mieux, de ne pas distribuer au plus grand nombre mais de choisir un objet pérenne, de qualité. C’est ça une bonne communication par l’objet."

Marque employeur

Ce rôle de conseil, Fip le matérialise aussi par des catalogues personnalisés en ligne, aux couleurs de l’entreprise cliente qui peut directement passer commande parmi des articles présélectionnés selon ses besoins. Car ses besoins sont loin de se cristalliser sur les fêtes de fin d’année et s’étalent bien de janvier à décembre, que ce soit pour une PME, un réseau de grandes écoles, de banques ou de franchises. "Un élément tire le marché : de plus en plus de nos acheteurs sont des responsables ou directeurs de ressources humaines qui veulent travailler leur marque employeur. Pour un cadeau personnalisé à leurs propres employés, ils doivent être attentifs à ce qu’ils font." Ainsi le kit de bienvenue pour accueillir un nouveau salarié est de ces bonnes pratiques en entreprise qui devraient encore prendre de l’ampleur.
Fip est certifiée ISO 14 001 (management environnemental) et Ecovadis Platinum, notation la plus élevée de ce standard mondial des évaluations RSE.

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