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Corécol veut convertir les entreprises à la low-tech
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Corécol veut convertir les entreprises à la low-tech

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Le projet Corécol vise à créer une ingénierie de formation pour la diffusion, dans les entreprises, de la low-tech, c’est-à-dire de la manière de créer de la valeur tout en respectant les limites planétaires. À la tête de Corécol, figure Kerlotec, centre de formation des dirigeants basé dans le Trégor, au château de Brélidy.

Les partenaires de Corécol se sont réunis au château de Brélidy le 4 octobre — Photo : Matthieu Leman

Un nouveau projet durable vient de voir le jour au cœur des Côtes-d’Armor. Nommé Corécol, il est porté par l’université d’entreprises costarmoricaine de Kerlotec, basée au château de Brélidy, sur la commune du même nom, et financé à 50 % par l’État et la Région d’une part, dans le cadre du Programme d’Investissement d’Avenir, et par des acteurs privés de l’autre.

Autour de la démarche low-tech, ce programme veut inciter à innover en réduisant son impact sur le climat et dans le respect des limites de la planète. "L’une des idées phares de la low-tech est l’innovation soustractive, explique Alan Fustec, fondateur de Kerlotec avec son épouse Armelle, et dirigeant de Goodwill management société de conseil en performance économique responsable, et de l’agence de labellisation RSE Lucie. C’est-à-dire la réduction de la complexité pour aller vers la sobriété. À l’image du vélo cargo qui est le pendant low-tech de la camionnette pour la livraison du dernier kilomètre."

Agro, construction et numérique visés

Concrètement, Corécol, qui bénéficie d’un financement de 500 000 euros, est chargé de l’ingénierie de formations à la low-tech qui devrait déboucher sur des formations à un horizon de 18 à 24 mois. Le fruit de ces travaux sera totalement disponible en open source. Celles-ci viseront quatre publics prioritaires : les étudiants, les jeunes entrepreneurs, les salariés et les demandeurs d’emploi. Les secteurs ciblés sont les industries alimentaires, la construction et le numérique. Pour ce projet plusieurs entreprises ont d’ores et déjà signé un partenariat, telles Hénaff (Finistère), le Crédit Agricole des Côtes-d’Armor, le spécialiste des pièces automobiles Carter-Cash (Nord), le groupe de santé Vyv (Paris), les low-tech lab de Concarneau (Finistère) et de Grenoble (Isère), l’association Core -pour Collège des organisations pour la résilience économique- créé par les dirigeants de Kerlotec, l’agence parisienne Goodwill-management, l’Université Catholique de l’Ouest qui possède un campus à Guingamp (Côtes-d’Armor), la Banque des Territoires et le Centre de formation agricole Kernilien de Plouisy (Côtes-d’Armor).

Les partenaires de Corécol se sont réunis au château de Brélidy le 4 octobre — Photo : Matthieu Leman

Le château de Kerlotec qui se veut un "écosystème de recherche, d’innovation et de production dédié à la low-tech pour préparer aux grands défis de demain", accueille par ailleurs des résidences artistiques et propose des chambres d’hôte.

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