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Combat de Coqs : « Passer sur M6 nous a offert une incroyable visibilité »
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Combat de Coqs : « Passer sur M6 nous a offert une incroyable visibilité »

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L'entreprise rennaise Combat de Coqs invente et commercialise des jeux de société culturels "made in France". Elle a été démarchée par M6 pour participer à l'émission "Qui veut être mon associé ?". Antoine Delanoë, dirigeant, revient sur son aventure originale et ses retombées.

Quentin Ory et Antoine Delanoë, cofondateurs de l'entreprise rennaise Combat de Coqs, lors de leur passage dans l'émission "Qui veut être mon associé ?" sur M6 le 4 février 2020 — Photo : © M6

« L’aventure Combat de Coqs a démarré en 2015 lorsqu’avec mon ami d’enfance, Quentin Ory, nous avons lancé une application gratuite de jeu en duel virtuel autour de la culture française, raconte Antoine Delanoë, dirigeant. Le jeu rencontre le succès et nous décidons de créer une SARL au capital de 1 000 € en 2016, pour diversifier l’idée. Après plusieurs campagnes de financement participatif, nous sortons un jeu de société classique avec des cartes, en versions culture française, culture bretonne et spécial Apéro. 50 000 jeux, totalement fabriqués en France, ont ainsi été vendus depuis 2016. Nous avons encore diversifié avec un troisième axe : la création de jeux pour entreprises. C’est le même principe : des questions… mais sur la culture de la société. Nous avons réalisé le premier pour Yves Rocher à l’occasion des 60 ans de l’entreprise.

« Une grande visibilité »

« Il y a quelques mois, une société de production vient nous proposer de participer au nouveau concept d’émission d’M6, Qui veut être mon associé ?, poursuit Antoine Delanoë. Notre côté culture française, fabriqué en France, jeune et actif sur les réseaux sociaux a dû les séduire ! Avoir 10 minutes d’antenne pour parler de Combat de Coqs sur M6 à une heure de grande écoute pouvait nous offrir une superbe visibilité. Après plusieurs entretiens téléphoniques et questionnaires sur notre projet, nous avons été retenus. Deux semaines avant l’enregistrement, l’été dernier, nous avons reçu l’aide d’un coach, entrepreneur chevronné. Il nous a donné les clés pour réussir notre pitch : axer sur les chiffres, parler des perspectives, etc. Le jour J, nous avons passé près d’une heure et demie devant les six entrepreneurs de l’émission (Marc Simoncini, fondateur de Meetic ; Frédéric Mazzella, fondateur de BlaBlaCar ; Delphine André, PDG de GCA Transport et Logistique ; Marc Vanhove, fondateur de Bistro Régent ; Catherine Barba, fondatrice de Cashstore ; et Eric Larchevèque, fondateur de Ledger, NDLR). Ils ont posé des questions sur nos produits, nos projets.

« Nous n’étions pas prêts à ouvrir notre capital »

« Notre objectif était d'obtenir un investissement de 80 000 € contre 15 % des parts de l’entreprise. Marc Vanhove nous a proposé 80 000 € mais contre 25 % du capital. D’abord, nous avons accepté. Puis, finalement, nous n’avons pas donné suite. En participant à l’émission, nous avons constaté que nous n’étions pas prêts à ouvrir notre capital. Cela ne doit pas se décider en quelques minutes à la télé. Nous avons considéré que nous n’étions pas assez structurés (2 collaborateurs, NDLR). Nous sommes déjà rentables, nous ne venions pas pour lever des fonds, mais plutôt pour nous faire connaître et avoir de la visibilité. Et c’est vraiment de la folie ! Le soir de la diffusion (le 4 février, NDLR) et le lendemain, nous avons enregistré 6 000 téléchargements de notre application mobile et 1 000 commandes de jeux ! D’autres business angels nous ont appelés. Nous allons maintenant nous poser et réfléchir à la manière d’avancer. Avant l’émission, nous réalisions 180 000 € de chiffre d’affaires (en 2019, NDLR). Nous espérons maintenant atteindre les 300 000 € en 2020. Si nous avons davantage de demandes, nous pourrons faire baisser les coûts de fabrication. Notre objectif est de lancer un jeu par région et une version junior, mais aussi de relancer l’application avec de nouvelles fonctionnalités, et de nous adresser aux entreprises ».

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