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Après le Japon, RSA Cosmos s'attaque au marché américain
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Après le Japon, RSA Cosmos s'attaque au marché américain

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Concepteur et installateur de planétariums, la PME RSA Cosmos, installée dans la Loire, entend s'appuyer pleinement sur sa maison-mère Konica Minolta pour poursuivre son développement au Japon et pénétrer le marché américain.

Les dirigeants de RSA Cosmos, Nicolas Boyer et Benjamin Cabut, ambitionnent de reconquérir les clients perdus par leur actionnaire Konica Minolta aux Etats-Unis — Photo : RSA Cosmos

Spécialisée dans la conception et l’installation de planétariums, la PME RSA Cosmos (25 salariés ; 7 M€ de CA) a été cédée en décembre 2019 au japonais Konica Minolta, leader mondial des produits d’imagerie commerciaux et industriels. Une cession que les dirigeants Benjamin Cabut et Nicolas Boyer, restés aux manettes de l’entreprise installée à Sorbiers, dans la Loire, n’avaient pas forcément programmée.

"Notre objectif était de pénétrer le marché japonais, qui est tenu par deux acteurs. Nous avons essayé de le faire avec l’un d’eux mais, en huit ans, nous n’avons vendu qu’un seul planétarium. Nous sommes donc allés voir le second, Konica Minolta (expert mondial des produits d’imagerie commerciaux et industriels, NDLR). Au départ, nous pensions à un partenariat mais au fil de nos discussions, la solution d’intégrer le groupe est apparue comme la meilleure", relate Benjamin Cabut.

Un choix qui s’avère aujourd’hui payant puisque, moins d’un an après être entré dans le giron du géant japonais, RSA Cosmos a vu son activité s’envoler au pays du soleil levant. "Nous avons déjà installé 10 planétariums dans un pays qui en compte environ 300 et où Konica Minolta détient la moitié des parts de marché. Il nous en reste donc encore 140 à équiper", s’amuse Benjamin Cabut.

50 % du parc américain de Konica Minolta à rééquiper

Bien lancé sur le marché japonais, RSA Cosmos a décidé récemment de s’attaquer à un autre gros morceau : les États-Unis. "Le marché est détenu majoritairement par un acteur américain mais, par le passé, Konica Minolta a équipé une centaine de planétariums aux États-Unis. Malheureusement, ils avaient un produit qui n’était plus à jour et la clientèle est partie progressivement chez le concurrent", explique le dirigeant de RSA Cosmos, qui entend bien revenir à la charge avec un équipement performant.

"Notre stratégie est de rééquiper les anciens clients de Konica Minolta avec la nouvelle solution du groupe. Nous sommes en train de discuter de l’organisation commerciale avec eux pour percer sur ce marché. Nous nous donnons trois à cinq ans pour reconquérir 50 % de leur ancien parc. Cela commence plutôt bien puisque nous avons deux planétariums en cours de rééquipement", conclut Benjamin Cabut.

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