Altenov devient Ovalt pour aider l'industrie française à renaître
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Altenov devient Ovalt pour aider l'industrie française à renaître

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Le groupe d’ingénierie industrielle bretillien Altenov éclôt et devient Ovalt. L’ETI bretonne regroupe neuf filiales et une expertise fine au service des industriels qui installent et transforment leurs usines. Son président, Vincent Rault, veut contribuer à redorer le blason industriel tricolore.

L’ETI bretonne Altenov, spécialisée dans l’intégration de solutions technologiques au sein d’unités de production, devient le groupe Ovalt — Photo : HelloWork - S. Marchand

Nouvelle année, nouvelle identité pour Altenov (500 salariés, 52 millions d’euros de commandes en 2021), basé à Betton, en région rennaise, et spécialisé dans l’intégration de solutions technologiques pour les industriels au sein d’unités de production.

L’enseigne, créée en 2017 sur les bases de sa principale filiale OET, est devenue le groupe Ovalt au 1er janvier. Un nom notamment choisi lors d’ateliers participatifs impliquant les collaborateurs du groupe aux neuf filiales (OET, PGC, Build Data, CIP Automation…). Comptant près de 500 clients en France et à l’international (10 % du chiffre d'affaires à l’export), Ovalt intervient dans les secteurs de l’industrie agroalimentaire, automobile, pharmaceutique, ainsi que dans la valorisation énergétique et le traitement des déchets.

De 4 à 9 entités en cinq ans

Si un différend juridique avec le groupe informatique Alten a conduit à cette nouvelle appellation, le changement de nom apparaissait de toute façon opportun pour un groupe qui, en l’espace de cinq ans, est passé de 4 à 9 entités (plus la holding) et de 300 à 500 salariés sur cinq sites. "Il y a eu beaucoup de rachats ces dernières années, éclaire Amandine Guichard, la directrice de communication du groupe Ovalt. Il y avait un côté structuration et il y avait aussi un côté 'changement de braquet'. Nous avons aussi fait construire un nouveau siège de 8 000 m² (en 2020, NDLR)."

Dans cette phase expansionniste, le groupe a notamment raccroché à son wagon la société cessonnaise Build Data en septembre 2019, spécialisée dans les services IoT et Big data. Ainsi que la société FTCI à Lamballe (Côtes-d’Armor), en mars 2019, experte en tuyauterie et chaudronnerie inox. Tout récemment, le groupe bretillien a par ailleurs créé l’agence RMPI4i, à Donges (Loire-Atlantique), qui devient sa nouvelle filiale dédiée à l’ingénierie mécanique pour les industries manufacturières.

"Redorer le blason de l’industrie"

En 2022, Ovalt entend calmer la croissance des rachats pour mieux travailler sur une offre globale en harmonie avec l’ensemble de ses entités. Les besoins en recrutements, eux, sont toujours là. Le groupe a embauché une centaine de collaborateurs en 2021, pour compenser en majorité des départs à la retraite, et prévoit de faire de même en 2022. Parmi les profils recherchés : des ingénieurs en électricité, des électriciens industriels, des informaticiens… "2021 est une année marquante pour l’industrie : la France a recommencé à ouvrir plus d’usines qu’elle n’en a fermées, commente Vincent Rault, président du groupe Ovalt. Le paysage industriel change, il est important de redorer son blason et de montrer son attractivité. L’industrie d’aujourd’hui mérite d’être connue. À notre échelle, nous contribuons à ce développement et nous mettons un point d’honneur à garder la réactivité dont l’industrie a besoin."

Bien que son développement international soit freiné par la crise du Covid, le groupe Ovalt prévoit d'augmenter son chiffre d'affaires en France. La société vise 65 millions d’euros de commandes en 2022 et près de 70 millions d’euros en 2023.

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