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Bugatti lance la production de la Divo, sa nouvelle voiture de luxe
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Bugatti lance la production de la Divo, sa nouvelle voiture de luxe

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Le constructeur automobile Bugatti, implanté à Molsheim dans le Bas-Rhin, est le seul représentant français de l'industrie automobile de luxe. La marque lance la production, en très petite série, de son nouveau supercar. D'ici à 2021, on comptera 40 exemplaires dans le monde de ce modèle baptisé Divo.

Christophe Piochon dirige Bugatti, le dernier constructeur de voitures de luxe en France, qui sort son nouveau modèle de supercar Divo — Photo : © Lucie Dupin

La Divo de Bugatti est sur la ligne de départ. Le « seul constructeur français de voitures de luxe », comme le définit Christophe Piochon, directeur général de Bugatti Automobiles S.A.S (CA : 214 M€ ; 115 personnes) à Molsheim dans le Bas-Rhin, se prépare en effet à lancer la production de son nouveau modèle de supercar, baptisé Divo.

Luxe et sur-mesure

La voiture de collection, produite en très petite série, comptera 40 exemplaires dans le monde d’ici à 2021. « Ces modèles d’une valeur de 5 millions d’euros se vendent en trois semaines. Afin de conserver la valeur du bien, Bugatti ne fabrique que des séries limitées, sur-mesure et ne produit que ce qui est commandé », précise Christophe Piochon. Avec un prix de vente moyen de 2,8 M€ HT par véhicule, la marque, rachetée par le groupe Volkswagen en 1998, se dit rentable et exporte aux trois tiers aux États-Unis, en Europe et en Asie à travers un réseau de 34 concessionnaires. Après avoir produit 450 véhicules du modèle Veyron de 2006 à 2016, Bugatti, qui célèbre cette année ses 110 ans, produit depuis 2017 les modèles Chiron qui se compteront au nombre de 500.

Montée en cadence

« Le site d’assemblage de Molsheim monte en cadence. Nous avons produit 70 exemplaires en 2018 et cette année, nous passerons à 90. Pour ce faire, nous avons déjà embauché 20 personnes et poursuivons les recrutements à des postes de monteurs, de mécaniciens, d’électrotechniciens, d’ingénieurs qualité, mais aussi dans la vente et la logistique. Nous recrutons aussi bien internationalement que localement et nous déployons une politique de formation en interne », souligne Christophe Piochon, qui rappelle qu’au moment de la réouverture du site de Molsheim en 2005, Bugatti y employait 50 personnes.

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