Comment l’IAE est-elle organisée depuis le confinement ?
Olivier Grassi : Nous capitalisons sur notre connaissance des parcours de formation à distance, que l’école a mis en place depuis plus d’une dizaine d’années. Cette expérience nous aide bien dans la situation de crise actuelle ! L'IAE Caen assure la continuité pédagogique à distance pour les étudiants qui peuvent suivre les cours en se connectant sur la plateforme ecampus. Les cours à distance sont basés sur les emplois du temps en présentiel et sur les créneaux horaires initialement prévus : le contenu du cours à distance s'adapte via différents outils : forums, chat, exercices, visio-conférences, études de cas... La plupart de nos enseignants sont habitués à ce type de cours à distance et pour les autres, le confinement leur donne l’opportunité de s’y mettre. Un forum permet à l’enseignant et à son groupe d’étudiants d’interagir en direct.
Comment les examens vont-ils se dérouler ?
Olivier Grassi : Nous sommes conscients du stress engendré par cette crise. Il n’y aura pas d’examens en salle mais nous ferons en sorte que chaque étudiant puisse terminer son cursus en temps et en heure. Nous sommes en train de finaliser le dispositif pour organiser les examens à distance afin que l’on puisse tenir tous nos délais, notamment pour nos étudiants qui doivent valider leur année pour candidater à un niveau supérieur.
De même, si le bâtiment est fermé depuis le confinement, nos équipes administratives restent opérationnelles en télétravail et les candidatures pour la prochaine rentrée sont ouvertes.
Qu'en est-il des stages en entreprises ?
Olivier Grassi : Tous les étudiants en stage (en formation initiale et demandeurs d’emploi) doivent suspendre leur stage ou avoir la possibilité de télétravailler. Pour les étudiants en apprentissage, formation continue et services civiques, l’IAE a mis en place un dispositif de continuité pédagogique via la plateforme e-campus permettant de suivre les cours selon le planning initialement prévu. Les cours peuvent ainsi être suivis à distance depuis la zone de confinement. Pour les périodes en entreprise, c’est l'employeur qui définit les conditions de travail en fonction de l’évolution de la situation et des préconisations du gouvernement.
Quels sont vos projets de développement pour l’école après la crise ?
Olivier Grassi : Outre la poursuite des formations à distance et de la formation continue, nous souhaitons nous ouvrir aux parcours internationaux, notamment en permettant les années de césure (formule qui permet d’interrompre ses études pendant un an pour effectuer un stage en entreprise, partir à l’étranger ou mener à bien un projet plus personnel, NDLR), qui n’existent pas encore dans notre établissement.
Nous allons également devoir repenser l’offre de formation aujourd’hui essentiellement basée sur des masters et réfléchir à la création de nouvelles formations.
