Positionné sur un marché de niche (les turbines hydroélectriques pour basses chutes, comme les moulins et les minoteries), le Caudannais Turbiwatt va faire parler de lui en 2018. Sa montée en puissance coïncide avec la validation industrielle de son dernier modèle, la Turbine Tigre, 2 à 3 fois plus grosse que le modèle Lion, actuellement commercialisé. Une augmentation de capital de plus de 1 million d'euros par le fonds d'investissement Finaréa vient d'être bouclée.
« L'équipe commerciale est en cours de renforcement avec deux postes créés à très court terme. Nous ne suivons plus le rythme de demandes de devis. De six, cinq salariés, nous serons dix, voire onze fin 2017 avec un renforcement de l'équipe de production. Nous réalisons un gros travail de méthode et de structuration industrielle », souligne Didier Greggory, l'un des dirigeants. Avec un leitmotiv : développer plusieurs modèles de turbines sur une base de pièces communes à 85 %. « Les châssis sont les mêmes, seuls les moteurs changent. »
Mieux : Turbiwatt est en cours de finalisation de négociation pour plusieurs programmes ENR à dimension européenne. L'un des contrats à lui seul doit permettre de hisser le chiffre d'affaires de 40 % (environ 1 million d'euros).