Pensez vous que BCI est idéal pour développer l'export ?
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Pensez vous que BCI est idéal pour développer l'export ?

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— Photo : Le Journal des Entreprises

Jean-Christophe Piot
Directeur financement R & D du groupe agroalimentaire Roullie
r (Saint-Malo)
OUI. «C'est une très bonne solution que nous préconisions, aussi bien au Comité Bretagne du commerce extérieur qu'en tant qu'entrepreneurs. Autant unir ses forces, dans les entreprises, on est toujours en recherche de simplification et de guichets uniques. Bien sûr, dans de tels cas, il y a des problèmes d'hommes, d'ego, chacun doit trouver sa place. Il y a toujours un petit temps de mise en place avec des flottements mais en 2013, on veut que la structure BCI soit encore plus efficace car il y a des gens de valeur des deux côtés. On souhaite bonne chance à Bretagne commerce international et on a hâte de l'utiliser. Chez Roullier, les services internationaux nous aident à implanter de nouveaux métiers dans les pays un peu plus exotiques que l'Union européenne. L'export représente chez nous environ 56% du chiffre d'affaires. À l'international, nous avons atteint le seuil de plus de 50% de nos effectifs, qui sont de plus de 6.000 personnes au total. Avec des relais de croissance très importants comme le Brésil, actuellement.»
Louisette Bourdin
Présidente d'ABC Texture (cosmétique) à Dinard
NON. «Je suis positive de nature et je crois que ce processus de rapprochement était naturel. Mais je reste sur l'image navrante des conflits qui ont opposé CCI International et Ubifrance. Les moyens mis en oeuvre ont été ralentis par des luttes internes plutôt stériles. J'espère maintenant que Bretagne Commerce International sera vraiment dédié aux entreprises, qu'elles verront la différence et que
la majeure partie de son budget ne sera pas dédiée aux dépenses de fonctionnement. BCI, ce n'est pas une marque, il faut arrêter le nombrilisme. Et je regrette qu'il n'y ait pas de femme ni au directoire ni au conseil de surveillance. Je ne suis pas pour la parité à titre personnel mais c'est quand même dommage quand on sait qu'il y a 30% de femmes dirigeantes.Ce n'est pas parce qu'on est une PME de 15 personnes qu'on ne peut pas faire d'export, il n'y a aucun complexe à avoir. Chez nous, cela pèse 20% en direct et même plus de 60% quand de grandes marques nous font travailler en Asie du Sud-Est».POUR / CONTRE

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