Stanislas Clicquot le reconnaît volontiers, l’acquisition d’Hava 3D, au Mans, s’est effectuée selon un « calendrier extrêmement contraint ». L’entrepreneur a en effet finalisé en octobre 2019 l’achat de cette PME de 30 salariés, spécialisée dans la distribution de matériel d’impression en trois dimensions pour les professionnels. Il boucle ainsi un projet de reprise d’entreprise amorcée au début de l'année.
« J’ai rencontré les cédants au printemps. Comme je viens de la vente de technologies en B to B, nous avons vite parlé le même langage. Ils m’ont accordé l’exclusivité du rachat dès le mois de juin », se souvient cet ancien cadre de Texas Instruments.
L'accompagnement du fonds d'investissement Apicap
Pour être accompagné financièrement dans son projet, Stanislas Clicquot s’est rapproché d’Apicap, un fonds d’investissement parisien dédié aux PME et constitué d’anciens dirigeants d’entreprise. « L’argent généré par les PME revient aux PME, c’est cette dimension circuit court qui m’a séduit. Fin juillet, le protocole d’achat était prêt. » Le fonds d’investissement Apicap est devenu, par ailleurs, l’actionnaire majoritaire de Hava 3D.
En s’appuyant sur Apicap, Stanislas Clicquot entend ainsi disposer de fondations financières solides pour structurer et développer Hava 3D. « C’est une entreprise qui a grandi en mode start-up et doit gagner en méthode pour asseoir sa position en France, afin d’assurer sa pérennité », indique son repreneur.
Hava 3D en plein développement
Depuis sa création en 2013, la société a en effet profité de l’expansion du marché de l’impression 3D, comme en témoigne son taux de croissance annuel supérieur à 25 %. Elle affiche aujourd’hui un chiffre d’affaires supérieur à 10 millions d’euros. Hava 3D s’appuie ainsi sur ses marques Maker Shop, Neofab et Sotec 3D, pour cibler ses différents marchés professionnels.
Sous 5 ans, Stanislas Clicquot s’est fixé pour objectif de doubler le chiffre d’affaires de son entreprise et d’effectuer une vingtaine d’embauches pour accompagner son développement.
