Hilda et Stéphane Ponge ont conçu un lampadaire pour usage extérieur connecté et autonome. En moins d’un an, leur innovation a commencé à convaincre particuliers et professionnels. L’idée germait depuis bien longtemps dans leur esprit mais Paranocta est né seulement l’an passé, après deux années de recherche et de travail. Un premier prototype est sorti en avril 2017 avant un premier exemplaire vendu en juillet. Depuis, la moitié de la première fabrication a déjà été écoulée. « En 2015, nous avons pu travailler avec la Cité de l’objet connecté d’Angers, précise Hilda Ponge, avec des designers, des spécialistes de l’électronique, des développeurs d’applications… Ce partenariat a permis de nourrir notre réflexion et de faire des arbitrages pour notre produit : le look, l’autonomie, le choix de la batterie ou de la couleur de la led… »
L'intensité du lampadaire réglable à distance
De ces recherches est donc né Paranocta, un lampadaire autonome conçu comme un flambeau-torche,qui peut éclairer pendant 8 heures à pleine puissance 30 mètres carrés sur une terrasse ou dans un jardin.
« Il est très léger et nous l’avons conçu transportable, précise Hilda Ponge, avec une déclinaison en trois couleurs de mats. Dans ce secteur de l’éclairage d’extérieur, il y a beaucoup de produits de balisage ou de lumière d’ambiance et les installations électriques coûtent cher. Nous avons voulu faire un produit simple, joli, rechargeable facilement comme un téléphone pour 500 à 800 cycles, et réglable en intensité, directement sur l’objet ou avec une application pour mobile. »
Vers une diffusion internationale
Hilda et Stéphane Ponge assurent eux-mêmes pour l’instant l’assemblage de Paranocta et font appel en amont à 38 fournisseurs différents, la plupart en France et pour beaucoup dans la région. Leur produit est diffusé sur internet et dans quelques boutiques de design ou de décoration. Une participation récente aux foires de Lyon et de Paris, assortie d’une médaille de bronze au concours Lépine, assure déjà à Paranocta une meilleure visibilité. « C’est sur cette communication que nous allons travailler désormais, assure Hilda Ponge, en ciblant les particuliers, les professionnels de la restauration, de l’hôtellerie et de l’événementiel, et en nous tournant vers l’étranger. » Avec aussi le souhait d’optimiser encore leur produit, en proposant pourquoi pas une charge solaire et une déclinaison avec d’autres matériaux, de déménager dans des locaux plus vastes et d’embaucher dès septembre une à deux personnes pour poursuivre l’aventure.
