L’opérateur cloud et télécoms Adista, basé à Maxéville en Meurthe-et-Moselle (CA 2020 : 153 M€ ; effectif 720), et le vendeur de services télécoms Unyc, installé au Mans dans la Sarthe (CA 2021 : 55 M€ ; effectif 137), ont signé un accord d’exclusivité "en vue de leur rapprochement pour accélérer leur stratégie de croissance", annoncent les deux entreprises dans un communiqué. Ce projet doit permettre la constitution d’un nouveau groupe pesant près de 220 millions d’euros de chiffre d’affaires et comptant près de 900 collaborateurs.
"Ensemble, Adista et Unyc ambitionnent d’atteindre un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros en 2025 pour se positionner comme le premier concurrent des opérateurs historiques cloud et télécoms." Au sein de ce nouveau groupe, chaque société conservera son activité : la vente directe pour Adista (sous les marques Adista, Waycom, Fingerprint) et la vente indirecte pour Unyc (marque blanche et distribution). Cette dernière affiche jusqu’à 380 000 utilisateurs et un millier de partenaires.
Davantage d’offres et "d’agilité"
Damien Watine, fondateur de la société Serveurcom en 2004, devenue Unyc en 2019, se retrouve actionnaire du groupe Adista. Ce dernier est détenu majoritairement par le fonds d’investissement Keensight Capital et présidé par le PDG d’Adista Patrice Bélie. Damien Watine prendra également part aux discussions et aux choix stratégiques du groupe, au sein du comité de direction et du comité de surveillance, où il siégera.
"Dans la continuité du lancement récent de nos offres cloud, Unyc veut mettre à disposition de ses revendeurs l’intégralité des services proposés par Adista, indique le dirigeant manceau. Nos partenaires, dont le catalogue d’offres sera étoffé – incluant l’accès aux 11 centres de données de proximité, aux services d’hébergement de santé et de cybersécurité par exemple – bénéficieront donc directement de cette association."
De son côté, Patrice Bélie, qui vise les 300 millions d’euros de chiffre d’affaires pour Adista dès 2025, assure que ce rapprochement lui permettra de "gagner en agilité" via l’automatisation des processus métiers "permise par la plateforme Atlas, développée par Unyc."
Ce projet de rapprochement doit encore être soumis à la consultation préalable des instances représentatives du personnel.