Double peine pour la Famat (Fabrications Mécaniques de l’Atlantique) à Saint-Nazaire. Après les déboires de Boeing (50 % des commandes), les 400 salariés produisant des pièces de moteur d’avion subissent le contrecoup de la crise à Airbus (les 50 autres %) liée à celle du Covid. Suite au crash en Indonésie (2018) et en Éthiopie (2019), Boeing stoppe la production du 737. Conséquence, début 2020, la FAMAT fait appel au chômage partiel, un jour par semaine. Puis, la crise frappe de plein fouet l’aéronautique et donc Airbus. Le chômage partiel, après le déconfinement, est monté à deux ou trois jours par semaine. « À partir de septembre, ce sera une à deux semaines par mois en fonction des postes », fait savoir Steve Gabory, délégué syndical CFDT à la Famat. Le plan de charge pourrait revenir à la normale fin 2022-début 2023. D’ici là, la Famat (125 M€ de CA en 2018) détenue à 50/50 par General Electric et Safran, ne devrait pas engager de plan social mais faire appel au chômage partiel longue durée.
