Saunier Duval : La redistribution des cartes profite au site nantais
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Saunier Duval : La redistribution des cartes profite au site nantais

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La réorganisation du groupe Vaillant bénéficie au fabricant de chaudières nantais Saunier Duval. Le transfert vers la Chine de la fabrication de chauffeaux est compensé par l'arrivée de nouvelles activités à valeur ajoutée.
— Photo : Le Journal des Entreprises

Le site nantais de Saunier Duval sort renforcé de la redistribution des cartes opérée à l'échelon mondial par le groupe Vaillant, son propriétaire allemand spécialisé dans les technologies de chauffage. «Entre la montée des énergies renouvelables et des chaudières de nouvelle génération, le groupe a choisi d'adapter son outil de production pour faire face à un marché en pleine révolution», explique Franck Lavalloir, le directeur du site nantais, qui emploie aujourd'hui près de 600 salariés. Cette adaptation s'était déjà fait sentir il y a quelques mois suite au lancement à Nantes d'une activité de fabrication de panneaux solaires, avec un investissement de 3,5millions d'euros. Elle franchit désormais un nouveau palier avec l'arrêt de l'activité de fabrication de chauffeaux, qui emploie à Nantes une trentaine de salariés. Celle-ci sera transférée vers le site chinois de Wuxi en 2011. «Le marché de ces produits baisse de 5 à 10% chaque année en Europe. La compétition ne s'y fait plus que sur les prix, il n'y a plus d'innovation. En revanche, la Chine en est désormais le premier marché mondial, avec un million d'appareils vendus chaque année», commente Franck Lavalloir. Aucune suppression de poste n'est prévue à Nantes suite à ce transfert, les salariés concernés devant être formés à des technologies nouvelles.




1 à 2M€ d'investissements

Le départ de l'activité chauffeaux sera en effet compensé par l'arrivée de deux autres en 2011. Tout d'abord, celle liée à la fabrication des chaudières de nouvelle génération de la marque Hermann, jusque-là produites en Italie, près de Plaisance. Autre transfert profitant au site nantais: celui de l'activité pièces de rechange, gérée depuis les années 80 auMans. «Le site de Nantes fabrique une partie significative des pièces de rechange. En groupant toute l'activité sur un site unique, cela nous libérera de contraintes logistiques», souligne Franck Lavalloir. Le site manceau, qui emploie 37 personnes, sera donc fermé. Tous les postes seront cependant maintenus et transférés à Nantes, le mouvement étant soutenu par un programme d'accompagnement à la mobilité. «Ces relocalisations déboucheront sur un à deux millions d'euros d'investissements à Nantes, avec une nouvelle ligne de préparation de commandes et de nouveaux dispositifs d'usinage. Au final, notre site devient référentiel sur notre périmètre Europe du Sud, qui englobe, outre la France, le Benelux, l'Italie et l'Espagne», conclut le directeur.

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