Quel est votre parcours et quand êtes-vous devenu membre du Réseau Entreprendre Vendée ?
J’ai rejoint l’association en 2008. Au départ j’aidais les entreprises en difficultés, une branche de l’association « Passer un cap », était consacrée à cela. J’ai une formation bancaire, j’ai commencé ma carrière en tant que chargé d’affaires entreprises puis directeur d’agence et la grande majorité des entreprises en difficultés avaient des problèmes de trésorerie, je pouvais donc les aider. Je suis ensuite devenu administrateur puis trésorier de l’association. Professionnellement, je me suis réorienté dès 2007 dans l’assurance d’entreprise. Et depuis 2013, je suis dirigeant associé du cabinet O2A Assurance, spécialisé en risque d’entreprise à La Roche-sur-Yon et à Nantes.
Pourquoi avez-vous accepté de devenir président du réseau ?
Parce que c’est un engagement. Ça fait du bien d’aider les autres et de partager son expérience. Et c’est aussi une forme de reconnaissance, pour tout ce que le réseau m’a apporté. J’ai quand même été très surpris d’être élu président le 6 juin dernier. Je ne suis pas un patron emblématique vendéen, je suis un dirigeant de PME. Pour autant, de nombreux membres sont venus me voir en me disant qu’ils se retrouvaient assez dans mon profil.
Quels sont vos projets pour l’association ?
Aujourd’hui, nous comptons 250 membres et 200 entreprises. Notre objectif est de faire évoluer l’association, de ne pas se reposer sur nos acquis. En 2018, nous avons accompagné 31 lauréats. 12 dans le cadre des programmes Booster et Ambition, qui visent à accélérer le développement des sociétés et 19 créateurs ou repreneurs d’entreprises. L’idée est que l’on réussisse à accompagner plus de projets de création ou de reprise à l’avenir. Plus on accompagne les entreprises, plus on crée de l’emploi et c’est le premier objectif du réseau.
Quel bilan pouvez-vous tirer des programmes d’accompagnement ?
Nous nous sommes rendu compte que 70 % des entreprises qui postulaient pour être accompagnées dans le cadre des programmes Booster et Ambition avaient déjà été accompagnées par le Réseau Entreprendre lorsqu’ils ont créé ou repris leur société. Cela prouve que le programme Start fonctionne bien puisque quelques années plus tard, les lauréats veulent à nouveau être aidés pour se développer. Nous savons également que 96 % des entreprises passées par le réseau sont viables à 3 ans et 86 % à 5 ans. Je suis extrêmement fier de cela.
