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Reine Bike crée une marque de vélo à assistance électrique "made in France"
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Reine Bike crée une marque de vélo à assistance électrique "made in France"

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Ancien dirigeant de la société Radiance, Stéphane Grégoire se lance dans une nouvelle aventure entrepreneuriale en créant Reine Bike à Nantes. Adossée au groupe vendéen Arcade Cycles et en partenariat avec le spécialiste du vélo connecté Velco, la start-up a pour objectif de mettre sur le marché un vélo électrique urbain, haut de gamme, " made in Pays de la Loire ".

Stéphane Grégoire lance la marque de vélo à assistance électrique Reine Bike — Photo : Reine Bike

Ancien dirigeant de la société de télécommunications Radiance, vendue en 2018, Stéphane Grégoire se lance dans une nouvelle aventure entrepreneuriale. Il crée Reine Bike avec l’ambition de développer une nouvelle marque de vélo à assistance électrique haut de gamme. « Le concept est celui d’un vélo urbain et périurbain, design, pensé pour être pratique, confortable et multi-usages. J’avais envie de créer une marque française, "made in Pays de la Loire" », affirme le fondateur de Reine Bike, lui-même cycliste.

Des partenariats avec Arcade Cycles et Velco

Actionnaire majoritaire de la nouvelle société, Stéphane Grégoire a, en effet, conclu un accord capitalistique avec Financière Intercycles, la holding de l’industriel vendéen Arcades Cycles, qui prend des parts dans Reine Bike. Un accord, cette fois industriel, permettra à la jeune entreprise de faire fabriquer son vélo à assistance électrique dans l’usine dArcade Cycles à La Roche-sur-Yon. « Il était important que nous disposions d’un outil industriel intégré, d’un partenaire qui nous accompagne dans notre développement technique, nos achats et approvisionnements, l’industrialisation et le stockage. Les banques qui nous suivent ont été sensibles à cet aspect », commente Stéphane Grégoire.

Une dizaine de personnes chez Arcades Cycles travaillent ainsi sur le nouveau produit de Reine Bike. La start-up nantaise, qui emploie pour l’heure cinq salariés, a, par ailleurs, signé un autre partenariat avec le nantais Velco pour la version connectée de son vélo électrique. « Velco développe pour nous une application mobile sur-mesure comprenant un aspect sécurité (géolocalisation du vélo, alarme en cas de vol, possibilité de couper à distance l’assistance électrique…) et un aspect expérience client en faisant remonter des données comme le niveau de batterie, les calories dépensées, etc. », détaille le dirigeant.

Vente en ligne et vente directe

Le vélo de Reine Bike sera mis sur le marché en mars 2021 au prix de 2 990 euros pour la version classique et de 3 500 euros pour la version connectée. Il sera vendu en ligne avec livraison à domicile, mais aussi à domicile par un réseau de conseillers. « Nous avons opté pour un mode de commercialisation disruptif en allant chercher le client là où il est, c’est-à-dire chez lui », indique Stéphane Grégoire. Le lancement aura lieu dans 10 villes identifiées comme "vélo friendly" : Nantes, Rennes, La Rochelle, Paris, Bordeaux, Grenoble, Lyon, Lille, Toulouse et Strasbourg. La start-up travaille également sur une gamme d’accessoires. Le dirigeant vise 1 500 vélos vendus en 2021 et la rentabilité d’ici deux ans et demi sur un marché en pleine expansion.

En 2019, il s’est écoulé 388 000 vélos électriques en France, soit 15 % du marché du cycle en volume, mais 45 % en valeur. Les prévisions tablent sur un million de ventes en 2024. Le point de vigilance porte sur les composants, difficiles à trouver au niveau mondial. Aussi, Reine Bike envisage une levée de fonds dès le premier trimestre 2021 pour sécuriser ses approvisionnements et préparer son développement à l’export en 2022, en ciblant les marchés allemand et belge.

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