Il va traverser l'Atlantique avec 14 de ses collaborateurs. Norbert Le Medelec, P-dg de la PME Néovivo à Bouguenais, spécialisée dans la rénovation écologique de l'habitat, n'a pas hésité une seule seconde à embarquer à bord du Queen Mary 2 avec ses collaborateurs. Le but n'est pas seulement de passer un moment agréable. Chacun des salariés travaille en amont sur un thème de réflexion qui sera abordé pendant la traversée. Objectif : réfléchir sur l'avenir de cette société de 120 collaborateurs qui réalise 15 millions de chiffre d'affaires annuel.
« J'ai pris connaissance du projet assez tardivement, en mars dernier. J'ai tout de suite été enthousiasmé, sur le fond comme sur la forme. C'est un projet assez fou qui donne de l'espoir sur notre avenir à tous parce qu'il prouve que tout est possible quand on y croit ! J'aime aussi les thèmes des ateliers qui seront organisés à bord avec des écrivains, des philosophes et des scientifiques qui vont réfléchir avec nous sur l'entreprise de demain. Nous avons l'habitude d'aborder ces thèmes lors de réunions régulières avec mes collaborateurs, tous les mois lors d'un dîner ou d'une sortie. Je me suis dit que ce voyage était l'occasion de prendre le temps d'en discuter plus en profondeur. Le rythme du quotidien nous prive de réflexion. C'est une très bonne occasion de parler de la stratégie de notre entreprise à l'avenir et des mutations qui sont en train de s'opérer.Pour cela, chacun des 14 collaborateurs que j'ai conviés (directeur des achats, directeur technique, directeur de la communication, directeur financier, etc) doit travailler en amont sur des thèmes que l'on a établis. Nous aborderons tous ensemble ces thèmes au cours de la traversée. Nous allons ainsi parler du changement d'habitudes de consommation de nos clients, des mutations à venir sur la distribution mais aussi de l'ouverture du capital aux collaborateurs que j'envisage pour les prochaines années. J'ai prévenu tous les salariés en interne auparavant, et nous ferons une restitution de ces séances de travail à notre retour. Il faut réfléchir maintenant à notre avenir, quand tout va bien pour l'entreprise. Sinon, on est porté par le quotidien et quand on se met finalement à réfléchir, c'est souvent trop tard. »
