« Les premières éoliennes pourront être en mer en 2020, et les parcs mis en service en 2021-2022 », a précisé Béatrice Buffon, directrice générale adjointe d'EDF EN en charge des activités maritimes. Un an de retard donc, qui s’explique par le temps que va prendre l’évaluation des recours déposés par des opposants à l’énergie éolienne et des écologistes. Ces opposants critiquent notamment l’impact visuel des éoliennes, ainsi que leur impact sur le milieu marin et la sécurité des navires.
La cour administrative d’appel de Nantes, rendra sa décision sur ces recours au plus tôt à l’été 2017. Les trois projets concernés par ces recours, un au large de Fécamp, un second au large de Saint-Nazaire et un troisième dans la Manche, à Courseulles-sur-Mer avaient obtenu cette année le feu vert des préfectures concernées pour pouvoir lancer les chantiers.
À Saint Nazaire, EDF a prévu d’installer 80 éoliennes en mer d’une capacité unitaire de 6MW pour une puissance totale de 480MW. Les éoliennes seront localisées à plus de 12 km au large de la Côte d’Amour, sur une surface globale de 78 km². La production envisagée équivaut à couvrir la consommation électrique annuelle moyenne de 700 000 habitants.