Le partenariat signé mi novembre entre le cluster régional Neopolia et la Société des éoliennes en mer des îles d’Yeu et Noirmoutier vient couronner deux ans d’échanges intenses entre les deux structures. « Ce partenariat est signé pour deux ans et il est dans le prolongement des quatre ans de collaboration et d’échanges que nous avons déjà eu, déclare Lucile Forget, en charge du développement de la société des éoliennes en mer. Nous allons apporter de l’information calendaire, sur les marchés et sur les prérequis techniques aux entreprises de Neopolia pour qu’ils soient prêts à répondre à nos appels et à ceux de nos sous-traitants de rang 1. »
Appels internationaux
Ce partenariat devrait permettre aux adhérents de Neopolia de se mettre en phase avec les enjeux du développement des éoliennes par rapport aux grands acteurs du secteur. « Nous allons faire monter en compétence les entreprises. Tout ce travail en amont doit être réalisé pour être prêt lors de la publication des appels d’offres », explique Dominique Follut, vice-président du cluster. Et au cas où ces appels ne soient pas remportés par les entreprises du cluster, « elles pourront toujours répondre à d’autres appels d’offres internationaux sur un marché qui se développe de manière exponentielle », ajoute Lucie Forget.
Du temps et des hommes
Côté engagement entre les deux parties, c’est en temps et en moyens humains qu’il se comptera de part et d’autre. Les entreprises de leur côté s’engagent à travailler à leur mise à niveau technique et à répondre aux appels d’offres.
Bon moment
« On s’y prend au bon moment, précise Lucie Forget. Les premiers marchés ne seront lancés qu’une fois que le projet ne fera plus l’objet de recours. Ce devrait être en janvier2018 dans le meilleur des cas. » « Associer les entreprises locales à ce projet est aussi un moyen de renforcer l’acceptabilité du projet », abonde Dominique Follut. Il faudra batailler dur dans tous les cas pour se mettre au niveau des opérateurs du nord de l’Europe qui sont très avancés sur les questions d’énergies marines renouvelables. « Cela faisait partie du deal quand nous avons remporté le marché, rappelle Lucie Forget, faire émerger une filière française des EMR. Les entreprises locales ont aussi de sérieux atouts à faire valoir. »
