Didier et Isabelle Gouraud, fondateurs et dirigeants de la chocolaterie Chocodic à La Roche-sur-Yon, ont cédé l’entreprise (14 salariés, 1,5 million d’euros de chiffre d’affaires) à Gaylord Graveleau. Le nouveau propriétaire avait déjà racheté il y a deux ans la boulangerie La Régalade à Angers, qui emploie 25 salariés pour un chiffre d’affaires de 1,2 million d’euros. L’opération, amorcée avant la crise sanitaire et qui a abouti fin juillet à l’issue de la première vague épidémique, a pour objectif de faire jouer les synergies entre les deux entreprises. « J’avais le projet de développer à Angers un concept store intégrant beaucoup de produits à base de chocolat. Je me suis rendu compte que nous produisions à trop petite échelle pour que cela soit possible. J’ai donc cherché à intégrer un outil de production de chocolats pour aller au bout de mon projet de concept store, tout en poursuivant le développement de Chocodic », explique Gaylord Graveleau. Chocodic produit des chocolats, mais aussi des biscuits et des dragées. L’entreprise dispose également des outils d’impression alimentaire pour personnaliser les produits aux marques des entreprises pour des cadeaux de fin d’année, par exemple, ou pour des particuliers.
Digitalisation et B to B
En 2021, le repreneur travaillera sur deux axes prioritaires. Le premier porte sur la poursuite de la digitalisation de la chocolaterie. Actuellement, 20 % des ventes sont générées par le canal du web, ce qui s’est avéré un atout pendant le premier confinement pour écouler les chocolats de Pâques. Le site de la chocolaterie va donc être encore amélioré pour personnaliser le parcours client et augmenter la performance commerciale. Gaylord Graveleau souhaite également faire évoluer sa stratégie vis-à-vis des grands comptes pour développer les ventes en B to B. « Nous voulons fournir en chocolats d’autres revendeurs. Nous devrions signer prochainement avec un gros client. Notre outil actuel nous permet de doubler la taille de l’entreprise, tout en préservant son caractère artisanal », insiste le dirigeant.
