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Happybiote soigne l'intestin de l'entreprise
Rennes # Commerce # Création d'entreprise

Happybiote soigne l'intestin de l'entreprise

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En lançant Happybiote à Rennes, Virginie Gergès n'imaginait pas l'engouement qu'elle allait rencontrer autour du microbiote intestinal. Son site web communautaire entend soigner ce « deuxième cerveau ».

— Photo : Le Journal des Entreprises

L'intestin, ce « deuxième cerveau », doit faire l'objet de beaucoup d'attention. Virginie Gergès l'a appris à ses dépens. Depuis qu'elle va mieux, cette Rennaise veut diffuser son bien-être intestinal au plus grand nombre. Elle ne pensait pas en faire une activité à part entière, mais c'est l'aventure entrepreneuriale qu'elle vit actuellement avec le lancement d'Happybiote. Basée sur le microbiote intestinal et un esprit communautaire à la Facebook, son entreprise est florissante comme la flore intestinale bien nourrie.

Partage et conseil

C'est le but des conseils prodigués par Virginie Gergès qui a débuté par un blog. L'engouement a rapidement suivi de la part de personnes qui, comme elle, ne se reconnaissaient pas dans les régimes très commerciaux. « J'ai commencé pour moi, confie-t-elle. D'abord en retirant certains aliments. On entretient tous les mauvaises bactéries. Ce n'est pas facile de bien manger, mais beaucoup plus facile et moins cher de mal manger... Les gens sont perdus sur internet et ont surtout besoin d'aide et de suivi », ajoute-t-elle se posant désormais en guide partageant ses recettes, coups de cœur et coups de gueule aussi. Après dix ans de SSII, trois en CCI et deux en cabinet de formation, Virginie Gergès a suivi une formation en diététique. Moyennant un forfait à partir de 239 euros, ses adeptes bénéficient d'un programme de six semaines de coaching, en groupe. Son objectif de rentabilité est d'atteindre les 30 participants chaque mois. Happybiote en fédère pour l'instant la moitié, de toute la France et même jusqu'à Berlin. Sa créatrice, assez seule sur ce créneau, entend « se démarquer par la sincérité, la générosité et un discours de vérité et de bon sens. » Il faut, selon cette tendance, « apprendre à manger autrement ».

D'autres projets en vue

Virginie Gergès imagine déjà d'autres développements réclamés par sa communauté : « J'ai envie de développer une gamme de produits associés, par exemple. Je cherche à m'associer avec des compétences en marketing et web marketing. » Happybiote vient justement d'être sélectionnée par l'incubateur MV Cube de Mediaveille où elle est désormais hébergée. Elle organise aussi des dîners, veut fédérer un réseau de restaurants labellisés Happybiote et commercialise une offre pour intervenir dans les entreprises autour d'un concept « mieux manger, mieux bouger ». Éviter le plus fort taux d'accidents du travail vers 11 h, quand l'intestin affamé s'en mêle, reste possible, selon elle.

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