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Totem de l'innovation : Saint-Brieuc parie sur le green business
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Totem de l'innovation : Saint-Brieuc parie sur le green business

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La CCI 22 et Saint-Brieuc Agglomération viennent de lancer officiellement le projet Totem de l’innovation. L’espace qui rassemblera les entreprises innovantes du département autour du green business prendra place dans l’ancien bâtiment de la Caf, à l’abandon depuis plusieurs années.

— Photo : @DR

Créer un QG de l’innovation en Côtes-d’Armor, imposer une marque en termes de formation dans le green business et ramener de l’activité en centre-ville. Voilà les trois objectifs du Totem de l’innovation officiellement lancé par la Chambre de commerce et d’industrie et Saint-Brieuc Armor Agglomération. L’ambition est clairement affichée : faire de Saint-Brieuc et de la Bretagne la place forte, à l’échelle nationale, voire internationale, de l’économie verte.
Le Totem de l’innovation s’installera, à l’horizon 2022, dans l’ancien bâtiment de la CAF. « Nous avons recruté une chef de projet, Mathilde Tardivel, pour piloter la faisabilité du projet, précise Thierry Troesch, président de la CCI 22. Sa mission est d’analyser les aspects techniques, économiques, financiers et juridiques et de rédiger le cahier des charges du Totem de l’innovation ».

Plus de 10 millions d’euros investis

Dans l’ancien bâtiment de 4 500 m², des espaces de coworking, un hôtel d’entreprise, des salles de créativité, un centre de formation à l’innovation, un Fablab, mais aussi un espace d’exposition d’innovations et des espaces événementiels sont annoncés. « Le projet global est de 10,5 millions d’euros, ajoute Marie-Claire Diouron, présidente de Saint-Brieuc Armor Agglomération. La Ville apporte 1,6 million d’euros, la Région 1,2 million et d’euros et nous solliciterons le programme Action Cœur de Ville pour 800 000 euros. Le reste sera financé par l’emprunt couvert par les recettes à venir des loyers et des prestations. »
Conscient de l’enjeu budgétaire d’un projet qui devrait être piloté par la SPL Baie d’Armor Aménagement, Thierry Troesch confirme une envie générale mais appelle toutefois à du pragmatisme. « Il faut que Totem ait un véritable sens économique. Le client doit être au centre des enjeux. On n’innove pas pour se faire plaisir. » La question du financement du fonctionnement est aussi au centre des enjeux puisque le recrutement d’un directeur, d’un animateur et d’un responsable communication est annoncé.

Fédérer un écosystème

En 2022, le Totem de l’innovation ambitionne d’héberger une vingtaine de start-up mais espère aussi accueillir des PME et des grands groupes à la recherche de nouveaux modèles économiques et de relais de croissance. « En devenant une vitrine de l’écosystème local, nous souhaitons attirer des start-up avec une spécificité green, précise Mathilde Tardivel. De nombreuses entreprises du territoire sont déjà positionnées sur cette thématique. À nous de les convaincre de nous rejoindre en tant que partenaire pour crédibiliser le projet. Suez et Enedis font partie des premiers contributeurs. »
Dans l’attente des travaux, et afin de faire émerger un écosystème de l’innovation dédié au green business, le club innovation Totem et le centre de formation à l’innovation seront lancés avant la fin de l’année 2019 « Il faut que l’on soit proactif dès maintenant », conclut Thierry Troesch.

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