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Le président de la CCI 22 tape du poing sur la table
Côtes-d'Armor # Industrie

Le président de la CCI 22 tape du poing sur la table

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Le projet de loi de finances 2018 va impacter une nouvelle fois les chambres de commerce et d’industrie. Le président Thierry Troesch estime que le manque à gagner, pour la CCI 22, atteindra 700.000 euros.

— Photo : Julien Uguet / Journal des entreprises

Nouveau coup de chaud en perspective pour le réseau des chambres consulaires. Le projet de loi de finances 2018 prévoit une baisse de 150 millions d’euros de la ressource fiscale affectée aux CCI (-17% du plafond de la taxe pour frais de chambre). Ce premier arbitrage est vécu comme un choc pour toutes des structures qui partageaient les priorités économiques affichées par l’exécutif. Au choc s’ajoute l’incompréhension d’une décision que Thierry Troesch, président de la CCI 22 juge incohérente. « Dès son installation, le gouvernement nous avait dit qu’il comptait sur nous pour développer l’apprentissage et la formation, appuyer les entreprises dans leur digitalisation, les accompagner à l’export, revitaliser le commerce de centre-ville, et plus généralement simplifier la vie des entrepreneurs. »

Eviter la casse sociale

Après une baisse de ses ressources fiscales de 35 % au cours des cinq dernières années, ce « coup de rabot » aura, pour Thierry Troesch, « un impact négatif sur l’accompagnement des TPE/PME, sur l’investissement dans les territoires mais aussi sur la qualité du service de proximité particulièrement en zone rurale. » Pour la CCI 22, le manque à gagner financier est estimé à – 700.000 euros en 2018 ne permettant plus à l’institution de respecter les 60 jours de fonds de roulement imposé par la tutelle de la préfecture de région. « C’est un véritable coup de massue d’autant que nous refusons d’utiliser les effectifs comme variable d’ajustement ».

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