Le fabricant de fenêtres Le Nouy (200 salariés, 27 M€ de CA en 2019) a investi, fin 2019, 1,3 million d’euros dans son atelier PVC. L’entreprise dirigée par Sylvain Muller et basée à Briec (Finistère) a choisi de robotiser son atelier pour gagner en productivité, notamment sur le déplacement des pièces. « Nous avons un nombre croissant de gammes, avec des menuiseries de plus en plus grandes et lourdes. Elles se déplacent désormais sur des navettes automatiques », explique Franck Le Merrer, directeur industriel de Le Nouy. Cette robotisation est tombée à pic, avant la crise sanitaire, car elle permet de limiter les contacts entre les salariés. « Nous avons quand même dû interrompre la production mi-mars car nos fournisseurs et nos clients s’arrêtaient », note-t-il. Depuis le 14 avril, avec le redémarrage progressif de la construction neuve depuis fin mars, Le Nouy a repris à 50 % avec des demi-équipes, masquées, en horaires décalés et désinfection des machines. « Le marché de la rénovation reste cependant au point mort pour l’instant. »
