Il est le plus jeune président de la CCI Haute-Loire depuis sa création. À 41 ans, Antoine Wassner, président de l’entreprise spécialisée dans la lentille et autres légumes secs Sabarot (CA non communiqué), a succédé fin janvier 2023 à Jean-Luc Dolléans, qui siégeait depuis 12 ans.
Ce père de deux enfants est la septième génération à la tête du groupe familial, qu’il dirige depuis 2008. Déjà fortement impliqué dans les organes représentatifs régionaux et professionnels, président de la commission communication du premier légume sec AOC de France et ancien, président de l’organisme de défense et de gestion lentille verte du Puy et président de l’association Le Puy Avenir Entreprises.
Une université CCI en projet en Haute-Loire
En tant que nouveau président de la CCI Haute-Loire, il entend renforcer le rôle de la structure comme "acteur majeur de l’économie et comme échelon de proximité". Il souhaite également accentuer la politique partenariale de la CCI, en contribuant davantage aux stratégies et projets de territoire, aux côtés des communes et communautés de communes. "Nous voulons aussi engager une politique d’acquisition foncière dans les communes pour installer nos entrepreneurs et les entreprises de demain notamment dans des green parks (des parcs d'activité à l'impact environnemental réduit, NDLR)", précise le président de l’entreprise Sabarot.
Mais le nouveau président de la CCI porte surtout un nouveau programme en faveur de la formation. "Notre projet est la création de l’université CCI Haute-Loire, explique-t-il. Suite à un accord avec la chambre des métiers et de l’artisanat (CMA), et son président Serge Vidal, nous reprendrons le bâtiment de la CMA pour créer ce campus de plus de 2 000 m² au cœur de la Haute-Loire. Notre CCI Formation aura son propre espace visible pour créer les formations de demain. Les formations que veulent nos entreprises."
La CCI souhaite intégrer au sein de cette université d’autres partenaires de la formation. Un appel à candidature a d’ailleurs été lancé. "Clermont-Ferrand, Saint-Etienne, Lyon attirent, si on veut garder nos talents de demain, on doit créer une université sexy et attractive", appuie Antoine Wassner.
