Le groupe Alkos, créé en 2008, regroupe trois entreprises de cosmétiques : Alkos cosmétiques, à Boulogne-sur-Mer et ses 150 salariés, Sagal, près de Chartres avec 50 personnes et Intercosmétiques, à Angers, la plus grande unité du groupe avec 250 salariés pour un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros.
De l’entreprise angevine sortent annuellement 34 millions de pièces, 20 millions en produits de soin et 14 millions en produits de maquillage. « Nous développons des formules, fabriquons et conditionnons, dans des emballages qu’on nous fournit ou que l’on crée pour nos clients, explique le président du groupe Alkos Philippe Pavageau. Ces clients sont à 70 % des marques de cosmétiques françaises qui, si elles sont implantées sur le territoire national, n’en exportent pas moins beaucoup de leurs produits à l’étranger. »
Depuis son installation à Beaucouzé en 1986, Intercosmétiques s’est développée, allant jusqu’à utiliser trois sites distincts. Avant de commencer à réfléchir, en mars 2014, à regrouper ses activités. Hasard du calendrier, à cette même période, l’équipementier automobile Valeo cessait sa production sur un vaste site industriel au sud d’Angers, qui avait accueilli jusqu’à 700 personnes au début des années quatre-vingt-dix.
La nécessité d’un nouvel équipement pour faire face à la croissance
Mais en ce début 2014, Intercosmétiques commençait tout juste à penser à une nouvelle implantation pour faire face à sa croissance. Le site de Beaucouzé pouvant être agrandi mais à grands frais et avec un étage, l’achat d’un terrain et la construction d’une nouvelle unité représentant aussi un investissement important, le choix s’est porté sur le déménagement dans un bâtiment vacant.
La société d’économie mixte départementale Alter Eco a proposé de racheter le site de Valeo et d’en réaliser les aménagements, pour le louer ensuite à Intercosmétiques, permettant ainsi de conserver à Angers l’entreprise de 250 personnes.
« Entre 2014 et 2016, nous avons connu un véritable boom et les perspectives sont toujours très encourageantes, explique Franck Dechâtre, le directeur du site. Dans nos nouveaux locaux, nous augmentons notre capacité de production de 40 % ». Car au-delà de l’espace, en regroupant ses activités en un même lieu, Intercosmétiques a aussi gagné en organisation et rationalisation de ses outils « Nous avons aussi investi 3,5 millions d’euros par an dans de nouveaux équipements ces trois dernières années pour être encore plus performants », complète Philippe Pavageau.
Un site moderne et fonctionnel
L’ancienne usine Valeo a été entièrement désossée et l’espace totalement repensé pour s’adapter aux besoins d’Intercosmétiques, qui dispose maintenant de locaux administratifs de 900 mètres carrés, d’un vaste espace de stockage des matières entrantes où peuvent être entreposées 7 000 palettes et d’un département R&D de 800 mètres carrés. Pour la partie production, 4 400 mètres carrés sont répartis pour un tiers en unité de fabrication et pour le reste en atelier de conditionnement. Le site est flambant neuf et de l’avis des clients qui l’ont visité récemment, il impose par sa modernité, sa fonctionnalité et la qualité de ses équipements.
En déménageant dans son nouveau site, Intercosmétiques a conservé tout son effectif de 250 personnes sans le renforcer pour l’instant, faisant appel à une quinzaine d’intérimaires pour pallier les surcharges ponctuelles d’activité. Les ateliers disposent d’un espace pour accueillir une ligne de production supplémentaire et les responsables d’Intercosmétiques ont même déjà identifié, sur la parcelle de 42 000 mètres carrés où l’entreprise est implantée, une surface de 5 000 mètres carrés qui pourrait encore être aménagée si elle avait besoin de s’agrandir.
