Le secteur de la petite enfance a aussi ses innovations. La dernière en date est à mettre à l'actif d'Optimômes à Vannes. L'entreprise, née en 2000 à l'initiative d'Anne-Karine Stocchetti, a choisi de lancer sa webradio. « C'est une première à mon sens en France. Radiocrèche (soundcloud.com/radiocreche) permet de faire connaître nos métiers, d'aborder des questions d'éducation, elle casse les routines et nous permet d'aller vers l'externe. » En effet, le réseau des cinq crèches (Vannes, Lorient, Rennes, Lyon et dans la Drôme) et qui propose un service de garde à domicile s'adressant à des parents en horaires décalés, donnera aussi la parole à ses partenaires. « Aussi bien à des institutionnels qu'à des élus petite enfance ou aux entreprises qui nous réservent des places. »
Radiocrèche aussi un laboratoire d'idées pour l'entreprise et ses 74 salariés. « Optimômes est en perpétuelle innovation et en réflexion pour imaginer son futur tout en restant solidaire. Certains projets voient le jour ; d'autres pas. Cette radio doit nous permettre de communiquer de façon originale sur nos métiers et sur la petite enfance. »
Pour la société, cet outil de communication original « nous coûte quelque 1.200 euros par mois. Nous travaillons avec Phares et Balises pour le montage et nous réalisons, nous-mêmes, les sons. Ce projet est également possible car nous avons cédé deux de nos crèches l'an passé. »
Un fonds de dotation pour aider les mamans agissantes
L'autre gros dossier d'Optimômes a été lancé en mars. Il s'agit d'un fonds de dotation réservé « aux femmes agissantes ». Déjà ouvert aux particuliers, ce fonds permet de collecter des dons afin de financer des heures de garde pour des femmes élevant seules leurs enfants. L'idée est de leur permettre un retour à l'emploi par exemple sans que la garde de leur enfant ne soit un frein. Le ticket d'entrée pour un don est de 6 euros soit une heure de garde. « Désormais, notre action s'ouvre aussi aux mécènes d'entreprises et aux grandes fondations. Sur les territoires, les collectivités font déjà beaucoup mais elles ne peuvent pas tout. En parallèle du fonds de dotation, nous avons mis en place un comité de repérage qui permet d'identifier les femmes éligibles à cette aide. »
D'ores et déjà, Optimômes travaille à d'autres développements. Un travail est mené avec Néo 56, spécialisé dans l'insertion dans le Morbihan. Derrière le projet Citrouille, l'idée serait de permettre à des personnes de se réinsérer dans le secteur de la restauration tout en leur apportant une solution de garde pour leurs enfants.
Plusieurs recrutements
La croissance de l'entreprise nécessite aussi de muscler son effectif. Anne-Karine Stocchetti est à la recherche d'une assistante qui serait également community manager pour un soutien aussi bien pour l'organisation d'Optimômes que pour la communication. « Nous avons également des besoins de recrutement pour un poste de coordination petite enfance pour notre service de garde à domicile à Lorient, mais aussi pour des intervenants à Lorient et à Romans, une directrice éducatrice de jeunes enfants dans le Morbihan mais aussi dans la Drôme. ». D'autres crèches pourraient également ouvrir dans de nouvelles villes.
