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Monfoxy prépare une levée de fonds pour lancer son innovation
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Monfoxy prépare une levée de fonds pour lancer son innovation

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Concepteur d'une chaussette connectée destinée à rassurer les parents de nourrissons, Monfoxy veut utiliser la dynamique lancée autour de son innovation au CES de Las Vegas pour réussir la mise sur le marché.

Préalable à la mise sur le marché de leur innovation, les dirigeants de Monfoxy préparent une levée de fonds pour un montant compris entre 700 000 € et 1 million d'euros — Photo : © Monfoxy

« Se faire voler des idées ? On n’y pense même pas, on est pris dans une ambiance très bienveillante. Aller au CES de Las Vegas, c’est vraiment être hors du temps pendant une semaine. » Dirigeant et cofondateur de l'entreprise R-Laab et de la marque Monfoxy, Rachid-Antoine Rabla est revenu très fatigué de sa première participation au grand rendez-vous mondial de l’électronique grand public, organisé chaque hiver au Nevada. Fatigué, mais avec l’envie de surfer sur la dynamique créée autour de son innovation, une chaussette connectée capable de surveiller le sommeil d’un nourrisson.

Lancée en 2016, la start-up, basée dans les locaux du Village by CA de Laxou, en banlieue de Nancy, se prépare à une année dense : une levée de fonds, puis le lancement de la chaussette connectée. « C’est maintenant ou jamais », lâche Rachid-Antoine Rabla, qui veut boucler un premier tour de table au début du deuxième semestre 2019, pour un montant compris entre 700 000 et 1 million d’euros. « Nous avons levé toutes les barrières à la mise sur le marché de notre produit », indique le jeune dirigeant. Miniaturisation des capteurs permettant de surveiller le sommeil de bébé, qualité de la chaussette, tous les fournisseurs sont identifiés et Monfoxy est prêt à passer le cap des premières séries.

Une innovation surveillée de près

La participation au CES de Las Vegas s’inscrivait dans ce schéma prévu de longue date : se faire connaître, multiplier les contacts pour faciliter le lancement du produit. Le premier objectif semble atteint : c’est à Las Vegas que Rachid-Rabla a compris que son innovation était surveillée de près par des acteurs de l’objet connecté, comme le français Withings. « C’est très flatteur, parce que ça veut dire qu’il y a un marché à saisir, mais c’est aussi assez effrayant », concède le jeune dirigeant.

Dans ce salon de dimension mondiale, Rachid-Antoine et son frère Michaël Rabla ont eu aussi l’occasion de croiser des investisseurs : « Plutôt des étrangers, mais c’est intéressant dans la perspective d’un déploiement à l’international », précise Michaël Rabla. Les deux frères sont revenus du Nevada avec une valise remplie de cartes de visite : « Il y a des contacts chauds, qu’il faut traiter tout de suite, mais aussi des contacts qui seront intéressants dans 12 à 18 mois, en fonction du développement de l’entreprise », indique Rachid-Antoine Rabla.

Monfoxy a pu bénéficier d’un stand au CES payé par la Région Grand Est, ce qui a ramené le budget à « environ 2 000 € » par personne estiment les dirigeants, pour une enveloppe globale autour de 10 000 €. « Le retour sur investissement, il se fait dès que vous y êtes », estime Rachid-Antoine Rabla, qui a décroché un prix de l'innovation, en ouverture du salon.

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