Lorntech fait peau neuve pour rayonner à l'international
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Lorntech fait peau neuve pour rayonner à l'international

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Depuis 2015, la Lorraine est une métropole French Tech, un label qui lui permet de s’inscrire dans la dynamique French Tech qui a vocation à réunir l’ensemble des acteurs de l’écosystème start-up. Avec son nouveau comité directeur composé uniquement d’entrepreneurs, Lorntech revoit ses objectifs à la hausse et rêve désormais d’obtenir le label « Capitale French Tech » pour rayonner à l’international.

Nicolas Pélissier, le vice-président (à gauche de l'image), Pierre Rinaldi (les bras croisés au centre de l'image) et l'ensemble du nouveau comité directeur de Lorntech espèrent changer de dimension en accédant au label « Capitale French Tech » — Photo : Jonathan Nenich

Les startuper reprennent la main sur l'association Lorntech qui réunit l'écosystème start-up en Lorraine. « Pour une meilleure compréhension des enjeux, il faut que ce soit des start-up qui s’adressent à des start-up », décrit Nicolas Pélissier, vice-président de Lorntech. Pierre Rinaldi devient le nouveau président de l'association dont le portage entrepreneurial s’est mué en évidence pour refléter la vocation de Lorntech : faire émerger les start-up et projets innovants du territoire. Pilotée jusqu'alors par quatre entrepreneurs qui gardent une place au sein d'un conseil de surveillance, l'association qui compte une soixantaine de start-up adhérentes, fait peau neuve.

« Pour se retrouver au niveau d’Israël et des États-Unis, il faut que les territoires trouvent des synergies. »

Structurée autour de quatre bâtiments totem à Nancy, Épinal, Metz et Thionville, Lorntech aspire à devenir un « guichet unique » qui aiguillerait les start-up dans leurs démarches.

Renforcer l’existant pour un accompagnement optimal

« Lorntech n’est pas une révolution mais une évolution », souligne Nicolas Pélissier. Le nouveau comité directeur cherche à renforcer les services à destination des start-up via des partenariats avec les laboratoires et les universités ainsi qu’avec de la R et D privée. « Des start-up viennent d’autres régions, de Paris, de Londres à l'image de Two-i. Il faut les renseigner sur notre écosystème régional indépendamment de leur degré de maturité. Mais aussi apporter un conseil, à chacun aussi bien financier, technologique, de propriété industrielle, juridique… », expose Pierre Rinaldi qui développe le réseau. Lorntech a commencé à tisser des liens avec l’UE 57 (Union des Entreprises de Moselle) pour faciliter l’accès aux marchés et proposer des solutions aux entrepreneurs traditionnels via le savoir-faire des start-up.

Le label « Capitale French Tech » pour changer de dimension

Le premier dossier brûlant de Lorntech est la clôture de l’appel à candidature pour passer du statut de « Métropole French Tech » à celui de « Capitale French Tech », label très sélectif lancé par l'Etat, le 10 février. Un nouveau label qui encourage aux synergies au niveau des territoires pour rayonner au niveau international. « Pour se retrouver au niveau d’Israël et des États-Unis, il faut que les territoires trouvent des synergies. Se réunir permet d’atteindre des masses critiques sur des réseaux thématiques. Nous travaillons sur d’éventuels partenariats avec d’autres territoires », affirme Pierre Rinaldi, conscient que devenir « Capitale French Tech » ferait croître l’attractivité auprès des investisseurs. Stéphane Roecker, président de la French Tech Alsace a de son côté évoqué son ambition de vouloir travailler avec Lorntech pour obtenir ce label. « Au Consumer Electronic Show de Las Vegas (le plus grand salon mondial de l’innovation, NDLR), il y avait plus de start up françaises qu’américaines. Quand il s’agit d’innovation, Silicon Valley s’impose, pourquoi pas la France ? Le label peut changer la donne », ponctue Jean Baptise Bonicel, trésorier de Lorntech.

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