Le groupe Sparfel pousse en France comme à l'international
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Le groupe Sparfel pousse en France comme à l'international

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Spécialiste de la conception, réalisation et maintenance de sols sportifs, aménagement paysager et urbain, le groupe Sparfel veut continuer à se développer. Après avoir ouvert des bureaux à Saint-Brieuc, Rennes et en région parisienne, son PDG Jean-Hervé Sparfel est à la recherche de croissances externes.

Jean-Hervé Sparfel est le PDG du groupe familial Sparfel depuis 1997 — Photo : Isabelle Jaffré

Si la crise sanitaire a tassé la croissance du groupe spécialisé dans les sols sportifs et aménagements urbains Sparfel en 2020 (140 salariés, 25 M€ de CA), elle lui a aussi ouvert des opportunités. "Nous avons des demandes de collectivités pour des espaces verts. Elles veulent améliorer le cadre de vie des citoyens et cela passe par la réalisation d’aménagements urbains, de sols sportifs et beaucoup de maintenance également", explique Jean-Hervé Sparfel, PDG de l’entreprise familiale, créée en 1969 à Lesneven.

Des chantiers en Afrique

"Depuis quelques années, nous sommes dans une belle dynamique avec une croissance de 10 % par an", note-t-il. Si 2020 reste une année à part où le chiffre d’affaires a stagné, le groupe a repris, en 2021 sa marche en avant. En 2022, le chef d’entreprise sera par exemple à la recherche de croissances externes pour accélérer le développement du groupe.

Aujourd’hui, le groupe Sparfel est installé à Ploudaniel (Finistère) avec Sparfel Bretagne (14 M€ de CA), mais aussi à Cresseveuille près de Caen avec Sparfel Normandie-Île de France (10 M€ de CA) et depuis 2019, à Dakar (Sénégal) avec Sparfel Afrique. Le groupe a aussi créé une filiale en 2017 : GSD, pour Global Stadium Development (1 M€ de CA), qui est chargée de commercialiser le "LTE Photosyntheziser", la machine de luminothérapie. Le brevet a été déposé en 2015 par Sparfel.

En Afrique, l’entreprise a une longue histoire. "Nous y sommes depuis 40 ans. Nous avions à l’époque réalisé un golf", rappelle le PDG. Depuis, le groupe s’est fait un nom à l’international et a, à son actif, les terrains du stade olympique Alassane-Ouattara d’Abidjan (Côte d’Ivoire), celui de Montréal (Canada) ou encore le stade Loujniki à Moscou. "Plus récemment, nous avons été sollicités pour le terrain de Douala (Cameroun), qui a accueilli des matchs de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en janvier 2022", indique le dirigeant. Et Sparfel est déjà sur les rangs pour des chantiers concernant la prochaine CAN, en Côte d’Ivoire ou au Gabon. "Nous espérons assez vite la concrétisation d’une grosse affaire en Côte d’Ivoire", confirme Jean-Hervé Sparfel.

En quête d’innovation

Dans l’Hexagone aussi, Sparfel a convaincu. Plusieurs clubs professionnels l’ont choisi pour leur pelouse : le Stade Brestois, naturellement, mais aussi l’En Avant Guingamp, Le Havre, le Paris FC ou encore Ajaccio. Les terrains de Clairefontaine, le camp de base de l’Équipe de France de football ont aussi été faits par le groupe breto-normand.

Ces contrats sont une vitrine pour le groupe, mais 90 % de l’activité vient de marchés publics de proximité. Afin d’être au plus près de ses clients, Sparfel a ouvert ces deux dernières années des bureaux commerciaux ou agences à Saint-Brieuc, Rennes et en région parisienne.

Fin 2021, le groupe a décidé de devenir partenaire du Village by CA Finistère. "Nous voulons nous ouvrir aux innovations grâce au Village et son réseau", précise le dirigeant. Sparfel s’intéresse notamment aux matériaux biosourcés avec des produits à base d’algues ou de fibres naturelles pour les sols sportifs. "Nous avons des demandes de nos clients sur ce genre de produits. À nous de répondre à ce besoin du marché tout en garantissant la pérennité des équipements."

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