Laurent-Pierre Gilliard, directeur prospective et communication de la technopole Unitec, compte sur la cité numérique pour créer des synergies au sein des start-up bordelaises. « Nous faisons partie des premiers positionnés sur ce projet et participons au comité de pilotage, aux côtés de la Métropole, de la Région, de Wellio, French Tech Bordeaux, Digital Aquitaine et Euratlantique. Les années passant, des réajustements ont forcément eu lieu : au départ, les entreprises intéressées étaient surtout bordelaises. Finalement, les retards rencontrés par ce projet ont permis à ce que des Parisiens et des groupes internationaux se montrent à leur tour convaincus, comme Microsoft ou Sanofi. Certes, pendant ce temps-là les autres métropoles ont avancé, telles que Lyon et Marseille.
Créer des synergies
Mais nous avons aussi mis à profit ces délais pour découvrir les autres structures qui se montaient en France pour les start-up. À Lille, Euratechnologies (80 000 mètres carrés et 300 entreprises, NDLR) fait figure de modèle. À Bègles, nous disposons quand même d’un espace presque aussi grand que celui de la Station F à Paris ! Unitec y dispose de 1 500 m² et souhaite vraiment que ce lieu vive, soit animé et favorise les échanges. Pour cela, nous proposerons notamment une salle de conférences et des ateliers en afterwork. Nous attendons beaucoup des synergies entre les acteurs de la cité, mais également avec nos voisins du quartier des Terres-Neuves, pôle image et entreprises. »
