La French Tech Saint-Brieuc Bay va présenter son dossier de relabellisation à la fin de l’année. "Nous avions reçu le label French Tech de l’État en 2019 pour trois ans et il est temps de le renouveler. Nous ne sommes pas obligés mais il nous a semblé important de présenter une nouvelle ambition dans notre dossier et un engagement : être des entrepreneurs au service d’entrepreneurs", explique Julien Bicrel, animateur de la structure qui vise à accompagner l’émergence des start-up. L’association compte notamment favoriser l’émergence de start-up pérennes, capables de rapidement dégager une rentabilité et de ne pas dépendre que des levées de fonds.
82 entreprises labellisées
Financée par Saint-Brieuc Agglomération et Lamballe Terre et Mer et bénéficiant du soutien d’Innôzh Technopole, Saint-Brieuc Bay compte 82 entreprises labellisées French Tech. Toutes sont situées dans les Côtes-d’Armor, excepté dans le Trégor, qui fait partie de la French Tech Brest +. Ces start-up sont suivies et accompagnées par l’association. Une vingtaine de chefs d’entreprise ont ainsi bénéficié d’un mentorat de la part de membres du board de la French Tech.
Par ailleurs, la structure, présidée par le dirigeant de Biogroupe Laurent Coulloumme-Labarthe, organise des événements comme Grand Ouest Innovation (dont la prochaine édition aura lieu en mars 2023), des rencontres entre start-up et le public d’Art Rock, et des pitchs ouverts, où des porteurs de projet peuvent venir présenter leur activité. Le premier a eu lieu le 21 juin, avec succès. Saint-Brieuc Bay a également lancé en début d’année un job-board sur son site.
Le dépôt du dossier de relabellisation doit être déposé à la fin de l’année pour un résultat au début de l’année 2023. Le conseil d’administration de l’association pourrait à cette occasion être en partie renouvelé ou renforcé. Et si la labellisation est retirée à l’association ? "L’écosystème start-up s’étant très fortement renforcé depuis 2019, la dynamique de la communauté se poursuivra naturellement, car les entrepreneurs de start-up sur ce territoire ont besoin de moments, d’endroits et de projets fédérateurs pour partager leurs problématiques communes et leurs expériences", assure Julien Bicrel.
