La société Interlac (20 personnes ; CA 2018 : 7 M€), à Hindisheim, est à une étape clé de son développement. Ghislaine Buchert, présidente de ce fabricant de cosmétiques dont le cœur d’activité est aujourd’hui la production d’huiles de bronzage et graisses à traire à base de monoï de Tahiti (issu de macérations de fleurs de Tiaré dans de l’huile de coprah), a confié la direction générale de l’entreprise à Yves Ruck mi-2018.
En vue de renforcer ses fonctions supports, celui-ci vient de recruter un directeur industriel, Alexandre Chaspoul, qui prend la direction du site de fabrication, Interlac Laboratoires, qui produit les marques de l’entreprise mais est aussi façonnier pour le compte d’autres entreprises. « L’objectif est de capitaliser sur l’ADN d’Interlac – et sur ses filiales suisse et allemande - en faisant évoluer son activité vers des niches porteuses, à l’instar des cosmétiques bio par exemple, mais aussi d’autres créneaux sur lesquels on ne nous attend pas », annonce Yves Ruck.
Alexandre Chaspoul n’est pas issu de l’univers de la cosmétique mais de l’industrie de la nutrition et de la santé animale. Il était précédemment directeur du site strasbourgeois du groupe américain Archer Daniels Midland, depuis 2014. Cet ingénieur agronome de formation, diplômé de l’ENSAIA de Nancy, est ravi de rejoindre « une PME dans une dynamique de conquête ». Et de mettre ses compétences « au service du secteur de la cosmétique, au sein d’une structure flexible et innovante ».