Eurobrillance, PME évoluant dans le secteur de l’emballage de luxe, vient d’être reprise par le fond d’investissement Hermes 204080 géré par Martin Raeymakers, homme d’affaires belge, ainsi que d’anciens cadres de l’entreprise et un nouveau venant renforcer la direction en matière de commerce international. Le dirigeant fondateur, René Laufer souhaitait céder l’entreprise dans le cadre de son départ en retraite. Il se dit satisfait de cette transmission qui se fera en douceur, lui-même restant encore dans l’entreprise jusqu’en décembre 2018 en tant que consultant.
« Doubler la taille de l’entreprise d’ici à 5 ans »
Eurobrillance dispose d’un savoir-faire en matière de lamination et d’ennoblissement des emballages et livre aujourd’hui le marché des spiritueux, du parfum et du luxe en France et en Europe. Ses clients directs sont majoritairement des imprimeurs. Elle dispose de deux sites, à Altorf près de Strasbourg et à Nancy qui emploient 55 personnes. L’entreprise a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 13M€ - dont 66% réalisé à l’international (Allemagne principalement) - et prévoit une augmentation de 30% de ses capacités d’ici à fin 2018. Le premier plan d’investissement qui sera lancé en début d’année prochaine sera de l’ordre du million d’euros et concernera donc l’outil de production, mais aussi le renforcement du service R&D. Il s’accompagnera d’embauches.
« Notre ambition est de doubler la taille de l’entreprise d’ici à cinq ans », annonce Boris Hoffarth, un des repreneurs occupant le poste de directeur commercial et marketing d’Eurobrillance. Pour y parvenir, un des leviers de croissance est le secteur de l’e-commerce et le renforcement de la traçabilité des produits. L’internationalisation de la société est un second axe. « Martin Raeymakers a été séduit par le savoir-faire de l’entreprise et compte miser sur le made in France pour faire d’Eurobrillance un leader reconnu dans son domaine. Il dispose d’une vraie expérience dans le rachat de PME qu’il hisse à l’échelle mondiale. Cette expertise et sa vision long terme sont une vraie chance pour l’entreprise », estime Boris Hoffarth.
