Fin 2017, la BPGO voyait le jour, regroupant les Banques Populaire Atlantique et de l’Ouest et les Crédits Maritimes Atlantique et de Bretagne-Normandie. Une nouvelle banque, la Banque Populaire Grand Ouest, couvre donc désormais 12 départements de la Bretagne, des Pays de la Loire et de l’ancienne Basse-Normandie avec 840 000 clients, 3 400 collaborateurs répartis sur différents sites et 450 agences.
Une place forte et historique
Au sein de la BPGO, Angers conserve un emplacement stratégique. En témoigne ce nouveau bâtiment, rue du Nid-de-Pie, où sont installés une centaine de collaborateurs de l’établissement bancaire. « Angers est une place forte et historique de la Banque Populaire, rappelle Maurice Bourrigaud, le directeur général de la BPGO. On y trouve aussi beaucoup d’écoles et de formations dans notre secteur d’activité, ce qui nous permet d’intégrer des stagiaires et de jeunes salariés attirés par les métiers de la banque. Sur l’ensemble de nos sites, nous recrutons chaque année entre 200 et 50 personnes. »
Relations clients à distance et accueil physique
Dans ce nouveau bâtiment, sont désormais traitées les relations clients et la banque à distance pour l’ensemble de la clientèle, avec une équipe de commerciaux, et une autre dédiée aux entreprises, comprenant même des spécialistes des secteurs agricole et viticole. « Les clients, professionnels ou particuliers souhaitent une relation simplifiée et le besoin de se déplacer à la banque est devenu plus rare, affirme Maurice Bourrigaud. Mais le contact humain reste essentiel, malgré l’évolution technologique. Nous avons donc ici conservé un service d’accueil pour les professionnels. »
Les anciens locaux de la BPAV, voisins du nouveau site, ont été vendus, et avec ce nouvel ensemble, Angers garde ce lien historique avec la « banque pop » : c’est en effet sur les bords de la Maine que la première banque populaire de France, appelée « banque des travailleurs chrétiens », a été créée en 1878 par Ludovic de Besse, un frère capucin précurseur du microcrédit. Les dirigeants de la BPGO ont même choisi de donner son nom à l’une des salles de réunion du nouveau bâtiment.