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Botnation AI, la start-up choisie par Enedis, développe des robots qui discutent avec les clients
Nantes # Production et distribution d'énergie # Innovation

Botnation AI, la start-up choisie par Enedis, développe des robots qui discutent avec les clients

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La start-up nantaise qui développe des robots capables de répondre seul au message des clients, a remporté le concours de start-up organisé par Enedis en Bretagne et Pays de la Loire. Un partenariat qui devrait permettre à Botnation AI de doubler rapidement son chiffre d’affaires et de faciliter la levée de fonds de 2 millions d’euros qu’elle cherche à réaliser avant la fin de l’année.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Elles étaient 37 start-up ligériennes et bretonnes à avoir poser leur candidature auprès d’Enedis pour le concours Start me up. Et c’est finalement la start-up nantaise Botnation AI qui a remporté le concours mercredi dernier. Ce partenariat avec le géant Enedis devrait permettre à cette entreprise créée il y a à peine six mois de rapidement doubler son chiffre d’affaires.

La solution qu’elle propose à Enedis devrait révolutionner le quotidien des techniciens. Botnation AI, AI pour Artificial Intelligence, créé un chatbot, c’est-à-dire un robot qui est capable de répondre tout seul aux messages des clients. « À quelle heure passera le technicien relever mon compteur ? À quoi servira le compteur Linky, Quand allez vous l’installer ? » 24h/24 7j/7 c’est une intelligence artificielle qui répond, via le Facebook du groupe ou son site internet.

Des petit commerçants au grands groupes de CAC 40

Car ce chatbot, Botnation AI peut l’installer sur la messagerie instantanée la plus connue, Messenger de Facebook, avec laquelle la start-up a un accord, mais aussi directement sur les sites des entreprises. Depuis sa création fin 2016, la start-up de 9 salariés , qui concentre son équipe technique à Nantes et ses commerciaux à Paris, compte une centaine d’utilisateurs de sa plateforme. « Il y a des petits commerçants qui utilisent l’outil comme un service client mais aussi une dizaine de grands groupes dont certains au CAC 40, des industriels de la chimie, des professionnels du transport », énumère Jonathan Chemouny, cofondateur de la start-up. Ces grands groupes utilisent la technologie pour faciliter les relations clients mais aussi pour améliorer la communication en interne.

Les chatbots, un marché émergent à fort potentiel

Jonathan Chemouny est aussi en contact avec des groupes bancaires, des médias et des organismes de santé. Il s’attend à une explosion de la demande dans les mois à venir : « c’est un marché émergent qui est apparu cette année, où on dénombre quatre ou cinq acteurs français pour le moment. Nous passons en ce moment beaucoup de temps à expliquer la technologie, à faire de l’évangélisation, mais nous savons que certains secteurs seront bientôt prêts à tester l’idée. » Si le principe du chatbot n’est pas nouveau, c’est l’explosion de l’utilisation de messagerie instantanée au quotidien tel que Messenger mais aussi WhatsApp, Skype, snapchat etc qui rend le marché si attractif. Les entreprises commencent tout juste à comprendre l’intérêt qu’elles pourraient avoir à investir dans ce type de relation avec leurs clients. « On remarque que lorsque les clients laisse un message Messenger à une marque, près de 80% d’entre elles ne répondent pas, et pour les 20% qui répondent, le délai est en moyenne de 3h », observe Jonathan Chemouny.

Une levée de fonds de 2M€ avant la fin de l'année

Le partenariat que Botnation AI signe avec Enedis devrait l’aider à se faire connaitre. « Ce partenariat pourrait faire doubler notre chiffre d’affaires », explique le cofondateur. « Au-delà même de ce partenariat, on sait que cela nous apporte une caution auprès d’autres entreprises et de grands comptes », poursuit celui qui travaille déjà en partenariat avec IAdvize. Ce partenariat pourrait aussi l’aider à concrétiser la levée de fonds prévue avant la fin de l’année. Botnation AI cherche à lever 2 millions d’euros pour développer ses équipes nantaises et parisiennes et faire face à l’explosion de la demande

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