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À Angers, une journée pour envisager son développement à l’international
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À Angers, une journée pour envisager son développement à l’international

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Dans le cadre de l’International Week, qui se tient pendant une semaine dans toute la région des Pays de la Loire, une journée est proposée le mercredi 3 octobre prochain aux entrepreneurs du Maine-et-Loire pour les encourager à se tourner vers l’export ou élargir leur bassin d’activité à l’étranger.

Le centre Pierre Cointreau accueillera la journée de l'International Week en Maine-et-Loire — Photo : Olivier Hamard JDE

Articulée autour d’ateliers et de rencontres, l’International Week, qui se tiendra le mercredi 3 octobre prochain au centre Pierre Cointreau, avenue Delattre-de-Tassigny, a tout pour encourager les entreprises à s’interroger sur un éventuel développement à l’export.

"Il y a dix ans, nous étions des primo exportateurs"

« Les entrepreneurs pourront dialoguer avec des chefs d’entreprise qui exportent déjà et découvrir tout l’accompagnement existant dans ce domaine, explique Emmanuel Picot, élu référent de l’international à la CCI de Maine-et-Loire et président d’Evolis.

Nous ne voulons pas leurrer les gens et les pousser à aller au casse-pipe, mais leur faire prendre conscience que c’est possible sans être si compliqué, que l’on n’est pas dans la grande stratégie et qu’on peut surtout être bien accompagné pour le faire. » Et Emmanuel Picot de rappeler le chemin parcouru par sa société Evolis, spécialisée dans la conception et la fabrication d’imprimantes de cartes plastique et de badges, représentée désormais dans plus de 140 pays dans le monde : « Replacez-vous dix ans en arrière. Nous étions alors des primo exportateurs. À cette époque, les moyens de communication étaient différents. Aujourd'hui, il n’a jamais été aussi simple de trouver des partenaires commerciaux. "

"Provoquer un déclic et donner l'envie"

Le passage à l’export peut donc paraître une étape difficile à franchir. Certains l’ont fait de manière ponctuelle, avec un contrat ou quelques-uns via un donneur d’ordre, mais sans se lancer vers une réelle démarche commerciale à l’étranger.

« Le but de cette journée, c’est bien de provoquer un déclic et donner l'envie, encourage Eric Grelier, le président de la CCI de Maine-et-Loire. Il faut se donner les moyens de tester et d’évaluer sa future démarche à l’export. Ces outils d’évaluation existent. Il y aura donc des rencontres par filières, des ateliers, des cafés pays avec des retours d’expérience, la présence d’experts de toutes les zones géographiques, des rendez-vous thématiques… Cela permettra d’avoir une meilleure vision de l’export. Il y a des prérequis indispensables mais on n’est pas dans des choses insurmontables. Cette journée est une première approche. Ensuite, nous organisons à la CCI toute l’année beaucoup de choses pour accompagner le développement à l’international. »

L'export, source de découvertes et de rencontres

Les organisateurs attendent environ 200 personnes pour cette journée de l’International Week en Maine-et-Loire, espérant bien que parmi ces visiteurs, certains regarderont l’éventualité de l’export de plus près. Même si ensuite, la démarche peut prendre plusieurs années et représente un véritable investissement, humain et financier. « C’est aussi, au-delà de l’aspect commercial, une vraie source de plaisir, assure Emmanuel Picot, par le voyage, la découverte d’autres cultures, les rencontres humaines… » En plus des ateliers et des temps d’échanges, la journée se voudra aussi festive, avec au menu du déjeuner des spécialités étrangères, une tente berbère et en clôture une conférence annoncée comme « décapante », sur le thème du management interculturel. Intitulée « l’étranger, cet extraterrestre », elle sera animée par Stéphane Roche, qui accompagne depuis 15 ans des dirigeants sur les défis liés à l’internationalisation des marchés.
Cette journée angevine de l’International Week a donc pour objectif d'évaluer l’opportunité d’orienter son activité vers l’étranger et de s'ouvrir à un marché beaucoup plus vaste: Une question qu'Emmanuel Picot pose en termes plus pragmatiques: « Est-ce que je m’intéresse uniquement à la France, soit 0,9 % de la population mondiale, ou aussi au 99,1 % qui reste ? »

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