Dans le secteur des vins et des spiritueux, la crise économique bouleverse la donne : les salons sont pour beaucoup annulés, les déplacements à l’étranger rendus compliqués par la situation sanitaire. Néanmoins, selon Laurence Allot, dirigeante du cabinet angevin Idela, qui accompagne les entreprises dans leur développement à l’international, la multiplication des marchés en France et à l’étranger permet d’amortir les effets de la crise. « Cela a été constaté en 2020, explique Laurent Allot. Répartir ses marchés, c’est répartir les risques. Par ailleurs, l’export fait tendre aussi l’entreprise vers l’excellence. On lie souvent l’export et l’innovation. L’international amène en effet à innover dans ses produits, dans son management et dans tout un tas de choses concernant l’organisation de l’entreprise. »
Pour la dirigeante d’Idela, la crise est une bonne occasion de se poser les questions d’un éventuel développement à l’international, car selon Laurence Allot, l’export peut concerner toute taille d'entreprises dans de très nombreux secteurs : « Souvent, on se demande comment on va s’organiser, comment les équipes vont suivre, qui recruter, si on doit adapter ses produits. Je pense tout simplement qu’à partir du moment où les produits se vendent bien sur le territoire français et que l’entreprise maîtrise son savoir-faire, on a déjà tous les éléments pour partir à l’export. »
Retrouvez l’interview de Laurence Allot, dirigeante d’Idela, qui accompagne les entreprises dans leur développement à l’international, dans l’émission Le Journal des Entreprises, sur RCF.