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Radisson Blu : L'hôtel ciblera d'abord une clientèle d'affaires
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Radisson Blu : L'hôtel ciblera d'abord une clientèle d'affaires

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Hôtellerie Le Radisson Blu ouvrira ses portes en novembre au sein de l'ancien palais de justice de Nantes. Cyril Casabo, son directeur, nous expose sa stratégie.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Cyril Casabo, vous êtes le nouveau directeur du Radisson Blu qui ouvrira ses portes le 19novembre. Quel type de clientèle cible cet hôtel quatre étoiles haut de gamme?

L'hôtel cible d'abord une clientèle d'affaires constituée aussi bien des collaborateurs itinérants des entreprises que du marché des séminaires. Nous voulons également capter une clientèle loisirs, qu'elle soit individuelle ou de groupe. Je pense que la clientèle d'affaires représentera 70% de l'activité de l'hôtel.


Quel sera le prix des chambres?

Je ne peux pas vous le dire pour l'instant! Notre positionnement n'est pas celui d'un palace ou d'un cinq étoiles. Cet hôtel sera un super quatre étoiles, bénéficiant d'un cadre d'exception. Nous devons en effet répondre à l'environnement économique. Si nous mettions dix voituriers et cinq bagagistes devant l'entrée, on se rendrait très vite compte qu'on se trompe de fonctionnement. Ce n'est pas comme cela que nous pourrions remplir nos142 chambres.


Comment comptez-vous capter la clientèle des entreprises?

Il existe une vraie demande dans le quatre étoiles de leur part. Beaucoup d'entreprises se régulent dans ce contexte économique difficile et ne vont plus à Cannes ou à l'autre bout du monde pour faire un séminaire. Elles recherchent une qualité d'hôtellerie mais, pour des raisons économiques, pas forcément un palace. Nous voulons ainsi développer le marché du séminaire, sachant que nous disposons de salles pouvant accueillir jusqu'à 75 personnes, avec des entreprises du département, mais aussi nationales et internationales. Nantes a de bons atouts pour cela: la ville dispose d'un aéroport, de 23 liaisons TGV par jour avec Paris et d'un bon dynamisme économique. L'enjeu aujourd'hui, c'est de se faire connaître.


Et pour ce qui concerne la clientèle touristique?

Avec le Voyage à Nantes, la ville dispose d'une promotion à l'international. L'hôtel est un maillon d'une dynamique de la ville. Notre rôle est aussi de la connecter avec les professionnels du tourisme. Nous sommes ainsi en train de signer avec certains tours opérateurs qui n'incluaient auparavant pas Nantes dans leurs offres.


Mais Nantes n'est pas, ou soyons optimistes, pas encore, une ville touristique...

Nantes est la porte d'entrée du grand Ouest. Entre Le Puy du Fou, le golfe du Morbihan, le parc de Brière ou le Mont-Saint-Michel, ce territoire dispose de vrais atouts touristiques. Vous savez, un touriste vadrouille. Et que Nantes fasse partie d'un circuit, j'y crois complètement!


Quel pourrait être un taux de remplissage satisfaisant?

Pour la première année, je vise un taux de remplissage de 65%. Après, nous allons nous développer aau même rythme que la ville. La bonne nouvelle, c'est qu'elle est actuellement en pleine métamorphose, entre la piétonnisation du centre-ville, la rénovation du passage Pommeraye ou le Carroussel des mondes marins.

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