Il devrait prendre racine en 2021 ou 2022 dans le quartier du Bas-Chantenay à Nantes, en face de la Loire. Après plusieurs mois de négociations entre la mairie de Nantes et les Machines de l’île, le projet de l’Arbre aux hérons est enfin lancé.
Un fonds de dotation géré par la CCI de Nantes-Saint Nazaire
Cet arbre mécanique de 45 mètres de haut, composé de 22 branches qui pourront accueillir 400 visiteurs devrait coûter 35 millions d’euros. Pour piloter et financer le projet, la mairie a eu l’idée de créer un fonds de dotation qui sera géré en collaboration avec la CCI de Nantes-Saint Nazaire. Ce fonds rassemble les acteurs économiques qui ont décidé de s’investir dans le projet, à savoir, pour le moment : le Medef 44, le Crédit Mutuel, la Jeune Chambre économique de Nantes Métropole Sud-Loire, le Relais Atlantique, Nantes Métropole, et d’autres entreprises mécènes.
"La Tour Eiffel de Nantes"
Ce fonds de dotation sera chargé d’animer le collectif d’entreprises, donateurs et acteurs du projet ainsi que de mobiliser les savoir-faire du territoire. « Pourquoi pas faire appel aux compétences du Pole EMC2 et de l’IRT Jules Verne ou de l’Ecole de design pour apporter leur expertise sur la construction du projet », note Yann Trichard, le président de la CCI de Nantes-Saint Nazaire, qui voit l’Arbre aux hérons comme la « Tour Eiffel de Nantes ». Si les Machines de l’île ont comptabilisé 650.000 visiteurs l’an dernier, Nantes Métropole estime que l’Arbre aux hérons pourrait séduire un million de touristes.
1,5 million d'euros apportés par le Crédit Mutuel
Avant de lancer l’appel d’offres, il faut déjà financer les études de faisabilité estimées à 4 millions d’euros. C’est Nantes Métropole Aménagement qui sera chargée de les faire. Concrètement, Nantes Métropole apporte 1 million d’euros, le Crédit Mutuel s’engage à hauteur de 1,5 million d’euros, et enfin 500.000 euros sont apportés par une vingtaine d’entreprises qui ont décidé de parrainer les futures 22 branches de l’arbre à hauteur de 50.000 euros chacune. Pour le moment 17 entreprises ont confirmé leur parrainage, comme Keran, Idéa Industrie et l’aéroport de Nantes. Il reste encore cinq places de disponibles pour les entreprises volontaires. Le million d’euros restant pourrait être récolté via une campagne de crowdfunding ou via d’autres collectivités. Le sujet est encore en discussion. Il faudra deux ans pour réaliser ces études. Puis au moins trois ans pour concrétiser le projet.
