Le groupe d'ingénierie nantais dirigé par Yves Gillet, qui réalise 40 millions d'euros de chiffre d'affaires et emploie plus de 500 collaborateurs, bénéficie d'un apport en fonds propres d'1,2 millions d'euros de la part de Pays de la Loire Croissance, le fonds d’accompagnement créé à l’initiative de la Région et avec l’appui de Bpifrance, de banques régionales ainsi que notamment AG2R La Mondiale, Harmonie Mutuelle et des industriels et ETI.
« Après avoir subi en 2014 et 2015 les difficultés conjoncturelles du marché des travaux publics, Keran a su rebondir à compter de 2016 grâce à une stratégie de montée en gamme. Compte tenu de cet important regain d’activité, le management de Keran a sollicité le Fonds Pays de la Loire Croissance pour participer au renforcement de sa structure financière et donner ainsi les moyens au groupe de poursuivre son plan de développement », commente les deux partenaires dans un communiqué.
« La stratégie initiée par Yves Gillet et son équipe dès 2012 consistant à positionner le groupe Keran sur des projets à forts enjeux devrait pleinement porter ses fruits dans les années à venir. En effet, le marché des travaux publics sera notamment tiré par quelques projets phares comme le Grand Paris, le déploiement de la fibre optique ou le plan de relance autoroutier », commente Antoine Puget, directeur du fonds Pays de la Loire Croissance.
« L’arrivée à mes côtés du fonds à un moment de forte reprise de l’activité, du renforcement des expertises avec le recrutement de 80 nouveaux collaborateurs en cours, et du renouvellement de la gouvernance, va permettre au groupe Keran de mieux sécuriser sa structure financière », réagit de son côté Yves Gillet, président du groupe Keran.
Prioritairement axé vers l’industrie et les services à l’industrie, le fonds Pays de la Loire Croissance intervient, entre 500.000 et 2 millions d’euros, auprès d’entreprises réalisant généralement entre 5 et 50 millions d’euros de chiffre d’affaires afin de financer soit leur développement soit leur redéploiement alors qu’elles ont rencontré des difficultés conjoncturelles.
