Nantes
Inflectis Bioscience : La biotech lève six millions
Nantes # Santé # Biotech

Inflectis Bioscience : La biotech lève six millions

S'abonner

La société bio pharmaceutique nantaise Inflectis Bioscience vient de lever six millions pour réaliser un essai clinique chez l'homme de son premier médicament.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Créée en 2013 par Philippe Guédat et Pierre Miniou, deux anciens de chez Valneva, la société bio pharmaceutique nantaise Inflectis Bioscience annonce un tour de table de six millions d'euros. Les sociétés de capital-investissement CMC-CIC Innovation, Remiges Ventures et Go Capital ainsi que le Family office Participations Besançon injectent 4,5 millions d'euros au sein de la start-up. Ces mêmes acteurs pourraient apporter 1,5 million d'euros supplémentaires sous certaines conditions. Ayant déjà levé 1,7 million d'euros en 2015, la société nantaise va utiliser ces fonds pour accélérer les recherches sur son candidat médicament. Le tour de table va notamment financer une première étude clinique, c'est-à-dire des tests sur l'homme.

Sélection d'un second candidat médicament

Inflectis Bioscience s'intéresse au développement des petites molécules, notamment celles destinées au traitement des maladies neurodégénératives, causées par une accumulation de protéines défectueuses. Elle met au point un médicament positionné sur les maladies orphelines, l'IFB- 088, sur lequel elle détient l'ensemble des droits d'exploitation.

Les fonds levés doivent également servir à sélectionner un second candidat médicament, dans le cadre d'un autre programme, lui aussi destiné au traitement d'une maladie dégénérative liée au mauvais repliement des protéines. « Il s'agit de deux générations de molécules. Avec la première, nous sommes positionnés sur une maladie orpheline. Ce qui ne sera pas le cas pour notre second médicament que nous n'avons pas encore choisi », annonce Philippe Guédat. Enfin, la levée de fonds va financer le renforcement des équipes. Employant cinq salariés, Inflectis Bioscience procède actuellement à trois nouveaux recrutements. « Nous sommes une pure start-up et ne réalisons pas de prestations de services. C'est pourquoi nous avons besoin de lever des montants significatifs pour financer la recherche et le début de développement de nos médicaments », explique Philippe Guédat.

Nantes # Santé # Biotech